Chien-Courant.com

Forum de discussion dédié à la chasse aux chiens courants

Un auteur à redécouvrir: Henri Vincenot qui parle de la chasse à son époque avant les automobiles, l'électricité... où l'on avait le temps de vivre selon les saisons et avec la nature, où les métiers artisanaux accompagnaient le monde rural avant l'industrialisation et la partance des gens de campagne pour la ville et le monde ouvrier.

C'était les années 1920 à 70 en Bourgogne, l'auteur est né en 1912 (décédé en 1985) Il nous parle de cette période et de la chasse qu'il pratiquait avec son grand-père.

Son livre: La Billebaude, édité en 1978.
Se lit d'une traite.

Henri Vincenot et sa belle moustache:

Cette lecture m'a enchanté il y a quelques années. A lire absolument.

Tu voit Guy, quand j'étais en CM1, l'instit du Village (qui ressemblais étrangement au père Vincenot), nous a fait lire ce livre. Depuis je croit l'avoir lut 10 fois.
A chaque fois que je passe voir une amie a Semarey (quelques km de chez moi), et que je voit les paysage, j'imagine les chiens du père Tremblot!

a consommer sans modération!

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Actuellement en train de le lire, il a l'air super.
Je conseille aussi "CHIEN DE FEU" de Georges Bordonove ,J'ai beaucoup aimé.

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La Chasse, Les Chiens Courants : Une passion , une Vie

Je conseille aussi "CHIEN DE FEU" de Georges Bordonove ,J'ai beaucoup aimé.[/quote]

Merci pour la référence, voici un extrait de ce livre édité chez Montbel:

Georges Bordonove retrace les péripéties d'un aristocrate vendéen, qui consacre sa vie à la vénerie du loup en forêt de Brocéliande. L'auteur s'inspira du personnage du comte Henri-Louis de Tinguy (1839-1889) célèbre veneur qui servit plus de deux mille loups. 'Tout à coup, le chien remua la queue, bondit. Le loup s'enfonça dans une masse épineuse, hérissée d'ajoncs, puis revint sur ses pas. Une lueur joyeuse alluma ses prunelles, lorsqu'il entendit un bris de branches, le respir tout proche de Flambo. Il vit le limier ramper sous les rameaux piquants, hésiter, revenir lui aussi sur ses pas, ensuite et par deux fois, passer tout contre lui, à lui souffler au poil, égaré par ces odeurs qui se croisaient et s'entrecroisaient, puis lancer un aboi de victoire qu'étouffèrent les crocs du loup plantés dans son cou. Et quand Flambo ne fut plus qu'un cadavre aux yeux sanglants, à la gueule béante, Satan ressortit à l'air libre et d'un bond majestueux s'enleva aux naseaux de la Perle qui se cabra en hennissant, glissa sur ses pattes arrière, faillit faire panache, écraser son cavalier. Mais M. de Quatrelys se rétablit et, du même réflexe, brandit son fouet à lamelles de plomb.'

A la retraite, Henri Vincenot revient avec sa femme (l'amoureuse de la billebaude) à Commarin, Semarey [Côte-d'Or (21)] où il a écrit ses ouvrages les plus connus et reconstruit le hameau perdu.
Ce chantier, qu'il considère comme la Grande Oeuvre de sa vie, est le symbole du retour à la terre de ses ancêtres, loin des turbulences de la vie des villes, dans une nature sauvage où la vie est belle et simple.

Il repose, dans son hameau ressuscité, *sous une croix celtique aux côtés de sa femme et de son fils François.


Sa fille Claudine Vincenot a elle écrit aussi de très bon livre, elle a longtemps ''tenu'' un site internet dédier a son père, mais je ne retrouve pas se site.

*Détester des cercles bobo, pseudo-intello de Dijon, car pour eux , son amour de notre régions, le fait qu'il revendique la culture celtique et l'appartenance de nos ancêtres a ces peuples, en a fait un ''fachos'' et un antisémites.

En revanche, Il est énormément aimer part chez moi, car il fut défenseur de notre culture. Culture et histoire qu'il a bien vanter et non pas légèrement ''parodier'' comme put le faire M.Pagnol avec la culture provençale (ceci est un point de vue qui n'engage que moi )

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j'ai chasser quelque année dans la vallée de louche coté de st Victor et il me semble que en bordure de nos bois il avait une petite maison en tous cas j'ai souvent entendu parlé de lui dans la baraque

J'ai découvert Vincenot grace à la billebaude en 1982 , depuis j'ai lu 5 ou 6 romans de ce Monsieur .

Je ne veux surtout pas changer de sujet mais il y a un livre que j'ai adoré c'est "Le roman de Miraut" de Louis Pergaud aux éditions Montbel