Chien-Courant.com

Forum de discussion dédié à la chasse aux chiens courants

Salut à tous,

Vous êtes un certain nombre à aller de pays en pays à l'occasion de concours ou invitations.
Pouvez vous nous faire part de votre expérience sur la qualité de la voie selon les territoires ?

Car on parle souvent heure de la journée, humidité, température, vent etc... mais pas souvent qualité du terrain.

Ma propre expérience ne tient qu'à 2 types de territoire. J'ai trouvé les voies corréziennes (vers Neuvic et Meymac) bien meilleures que celles de chez nous (nord est Cantal)... Sur les invitations en Corrèze, pas grand chose à craindre pour attaquer en milieu d'après midi (sauf mauvaises conditions). Chez nous souvent très très difficile de rembrayer un pied parfois juste 2-3 heure après le pied... comme si tout s'était envolé... Je parle bien sûr de chasse avec les mêmes chiens !

A vos avis chasseurs de sangliers, lièvres, renards, lapins (et loups) !

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Parler chasse, c'est presqu'encore chasser...
La Besge dans Entre loups et chiens

A mon avis au liévre il est difficile de tirer des enseignements tant la qualité de la voie varie d'un jour à l'autre voire au sein de la même journée.
Aprés j'ai remarqué que sur un terrain inhabituel pour mes chiens ils leur fallait parfois un temps d'adaptation et parfois ils éprouvent beaucoup de difficultés sur des terrains qu'ils n'ont pas l'habitude de pratiquer.
Par exemple j'ai effectué quelques sorties sur des territoires de plaines sans faire de belles chasses alors que les chiens qui pratiquent ce genre de terrain s'en sortent mieux... et j'ai vu des chiens habitués à la plaine peiner sur mes territoires de semi montagne plus rocailleux.
Alors est ce lié à la nature du sol ou à l'habitude du territoire je pencherais plutot pour la deuxiéme solution ,mais c'est un sujet intérréssant à débattre.

Je n'est pas trouvé de différence entre correze, puy de dome et allier.

Mais ca reste des destinations proches et des biotopes qui se ressemblent...

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Il me paraît indéniable que la qualité de la voie est aussi liée au biotope.
Il y a bien longtemps (+ de 40 ans), un chasseur de chez moi élevait 4 ou 5 chiens par an qu'il mettait dans la voie du lièvre. Le biotope: un peu de rocaille, quelques prés de fauche, et surtout des hectares de schistes gris ou rouges (gorges de Daluis) où les touffes d'herbe ou de thym sont espacées de plusieurs dizaines de mètres. La voie est toujours difficile. Lorsqu'il vendait ses chiens vers 2 ou 3 ans, ils étaient tous excellents dans des terrains plus faciles.
Je pense que pour le sanglier c'est pareil: chasser en sous-bois avec des buis, ou dans la rocaille, les chênes verts, sans que les bêtes ne se frottent nulle part, ce n'est pas la même chose.