|
Bonjour à vous, je vais vous raconter cette chasse de samedi qui aurait pu être la plus belle chasse de l’année pour moi et qui va finir en queue de poisson, me laissant un petit goût amer au fond de la gorge.
Donc samedi direction les hauts cantons de l’Hérault, arrivé à 8h je pars faire le pied avec un gars du coin. Nous ne trouverons rien de frais (en plus pour ne pas perdre de temps nous ne sortons pas de chien)
Retour au rendez-vous 8h30 les autres pisteurs ont du trafic frais la zone d’attaque est délimitée, (400 hectares) les postes sont distribués, les postiers se mettent en place le temps d’équiper les chiens et c’est parti.
J’attaque avec un gars du coin et ses trois PBG et un GGS, J’ai moi-même mis huit PBG.
Nous descendons dans le vallon ou la végétation est par zone quasi impénétrable.
Arrivé au ruisseau ses chiens partent en donnant dans un sens et les miens dans l’autre ?
Les miens montent à gauche les siens remontent à tout ruisseau. Il part suivre ses chiens et moi les miens mais en arrivant au ruisseau je voie un pied de 70 80 kg qui monte, je le lui dis et je me met au cul des chiens. Je l’ai aient presque rejoint quand j’entends d’autres chiens rejoindre les miens et là arrêt musique la voie est perdue, il me rejoint après avoir récupérer ses chiens et je décide après avoir recherché la sortie en crête de redescendre vers le ruisseau, en prenant la diagonale.
Là après avoir trouvé plusieurs brides de voie Garry Galinette et Gentiane finissent par s’aligner à la descente, ils ont fait une trentaine de mettre quand Jiga et Chipie se mettent au ferme à trente mètres au-dessus de nous, le collègue me regarde et je lui dis il est là. Son GGS la trouvé aussi et se cale au ferme, et ça démarre de suite. Seule Gentiane ratera le train et ne pourra plus rameuter (végétation impénétrable). On suit tant que l’on peut et trois cents mètres plus loin, Je l’entends me dire « là on passe plus tout ce qui est devant toi c’est impénétrable, il faut attendre ». A ce moment-là je ne sais pas ce qui court devant les chiens mais bien que la menée soit bruyante je la trouve un peu hésitante. Mon copain G me dit que le sanglier passe en revue tous les postes en logeant dans le sale à 20m devant les postiers. Il descend fait une boucle remonte un peu vers nous et à 400 m ferme, mais ferme de chez ferme, dans ma tête je me dis que les postiers doivent se régaler, et que si ça continue toutes les feuilles vont tomber !!
On écoute et on attend et là je comprends que sa glisse gentiment, ça bagarre par moment et puis ça glisse encore, mais toujours aussi intense, et là un puis deux puis trois de ses chiens reviennent, et devant nous ça continue ça roule ça bagarre ça repart, je peste de ne rien avoir pour enregistrer ne serrais ce que le son.
Voilà presque une heure que les chiens sont au contact dans ce sale quand en fin ça démarre, part vers en bas et passe la crête après être remonté (et pas de tir ???), je décide de retourner à la voiture j’en ai pour presque une demie heure. Arrivé à la voiture mon copain G me dit que Junior est resté sur le dernier ferme et est sorti sur la piste ? je décide d’aller le récupérer avant d’aller couper les six qui restent.
Je récupère Junior en compagnie d’un autre piqueur, et le gars me dit, il n’a rien, et les autres je n’en ai pas vu de blesser quand ils sont passés !! je lui dis <mais pourquoi tu me dis ça>
Je te dis ça parce que le cochon je l’ai vu il fait ses 100 kg et il est bien armé, tu n’as que tes chiens derrière !! là je pense que j’ai un peu pâli.
Je charge le chien en vitesse je fais ½ tour et je file pour couper les chiens, je passe la première ligne le postier me dis je ne l’ai pas vu il est passé plus bas, mais les gars de la diane du B… sont passé et ils ont dit que se sont leurs chiens qui sont passés en bas.
Je file vers l’autre crête (20 mn), arrivé au dernier postier, je m’arrête et il me dit ça vient de tirer en bas, effectivement mon copain G me dit que tous les chiens sont arrêtes au niveau de la piste.
Je suis déjà plus tranquille je ne les entends plus c’est que la chasse est terminée, que le sanglier est mort et qu’ils m’attendent. Je descends assez vite un peu inquiet et surtout presser de contrôler s’il n’y a pas de blesses.
A la sortie d’un virage je voie trois 4x4 qui sont en train de faire ½ tour et qui s’en vont en passant au milieu des chiens me les laissant plantés là sur la piste. Je choppe le dernier après avoir couru derrière et j’apprends que la diane du B viens de tuer un sanglier devant leur chien sauf que les chiens qui sont là ben c’est les miens !!!
Nous rencontrerons 1 heure plus tard le propriétaire du fameux chien toujours en train de le chercher Autant vous dire qu’il n’était pas à la mort. !!!
Alors je tiens à remercier les responsables de cette diane du B pour cette action d’éclat, qui non seulement me laissait mes chiens divaguer sur une piste ( je suppose que la chose aurait été la même sur le bord d’une route) mais en plus m’a privé de la seule récompense à laquelle un piqueur comme moi aspire c’est-à-dire pouvoir féliciter ces compagnons sans qui nous ne serions rien, devant l’animal de chasse, faire une photo avec eux pour graver ce souvenir à jamais, au lieu de l’embarquer vite vite comme du vol à la tire !! Oui messieurs cet animal était à vous, vous l’avez tue sur votre commune ( je crois) Mais cela ne vous empêchait pas de respecter les chiens leur piqueur et le chasse en général, peut-être n’avez-vous pas connaissance de ces notions-là, croyez moi c’est bien dommage parce qu’un plaisir partagé vaux beaucoup plus qu’un plaisir solitaire.
Nous sommes de toute façon appelez à nous revoir alors au plaisir messieurs
Matou 34
|
Index du forum
Règles de fonctionnement & de modération
FAQ
Recherche avançée
Connexion
Inscription
Rappel : la publicité commerciale est interdite sur ce forum !
