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Dimanche après midi on lâche vers 15h sur des retournées de la nuit, le temps est froid avec du vent.On découple 2 chiens seulement car la voie est difficile, Cako se récrie et Elliot branche et se fait entendre par sa voie légendaire de hurleur. Les chiens cherchent le défilé mais la harde de sanglier à tournée et retournée dans tout les sens et il faut aider les chiens à la recherche. Jérôme qui pique avec Cako fait une bordure de cette ratouille de blé pendant que je reprends l’arrivée à l’opposé avec Elliot.
Rien de rien, les chiens ne retrouvent pas le défilé, il faut insister sur les pieds que nous avons à l’arrivée. Les 2 chiens se concentrent sur la bordure sale et épaisse de ronce, puis Elliot branche et se récrie, Cako confirme le passage des sangliers qui longe le coteau boisé. Quelques temps plus tard les chiens ne donnent plus, un blanc, et là c’est le lancé, les deux comparses s’éloignent jusque sur le plateau et le son sera coupé, nous n’entendrons plus rien. A ce moment là, Michel videra le coffre de son Mitsubishi remplit de briquets de pays pour rallier Elliot et Cako. En remontant pour prendre la voiture avec Jérôme afin de suivre la chasse on se fait doubler par 8 sangliers de 40 à 60 kg environ. Ces derniers enfileront l’allée d’une maison pour ébranler la boite aux lettre de notre Conseiller Général de canton, et là bim, bam, les coups de carabine pètent, on aperçoit un sanglier se détacher du groupe et qui part dans un petit bosquet. Ce dernier sera repris le lendemain matin en recherche au sang, 2 km plus loin sans vie mais encore chaud avec une balle de ventre. Par la suite les chiens arrivent et emmènent la chasse sur la compagnie. Le téléphone sonne pour nous avertir qu’un ragot de 80 kg partit dans une autre direction que la compagnie est prélevé, du coup on décide de partir récupérer les chiens arrivés à la mort mais ne seront récupéré que Héros et Hollande, Cako et Elliot n’y sont pas, bizarre. Les autres chiens suivront la harde de sanglier jusqu’à la nuit et nous les couperont. Le téléphone re sonne et Michel nous informe que Cako s’est donnée dans la cours d’une maison, en très mauvais état, l’air sort par les côtes…
On part directement sans perdre de temps pour la récupérer mais Michel arrivé avant nous l’emportera directement chez le véto de Montaigu du Quercy. Le bilan est lourd, pneumothorax hémorragique, côtes en vracs et cage thoracique défoncée, patte arrière broyée, plaies multiples !!!
Elle à survécu à l’opération mais sa saison est terminée et le temps dira la suite…
Elliot est introuvable, pas de son de cloche, pas de coup de gueule, ce n’est pas possible venant d’Elliot, sa voie porte à 2 communes, mais depuis que Cako s’est rendue dans cette maison le chien à disparu. La visibilité diminue avec l’heure et le temps gris alors avec Jérôme on part chercher prés du bois ou Cako à été retrouvée. On aperçoit des amas de feuilles retournées, la terre est à nue dans le sous bois, ce doit être le lieu de la bataille, pendant que Jérôme fait le bois je ressort faire la Bordure mais rien de rien. Je suis revenu dans la nuit et rien, toujours rien. Le lendemain matin Elliot est retrouvé mort sur la bordure de ce même sous bois, ouvert à la cuisse et perforé au poitrail, il s’est vidé de son sang et je suis passé à côté de lui sans le voir…
Ce sanglier sentait très fort, je pense qu’il devait être en rut, il est partit avec la harde sans bronché puis au bout de 500 m. il a attendu les 2 chiens et à attaqué…
Elliot je te souhaite un bon vent dans l’au-delà, St hubert ne pourra que te recevoir à ses côtés, tu nous manque déjà.
Michel, ton maitre est malheureux, je l’accompagne dans la douleur et on ne t’oubliera jamais.
Adishatz Elliot
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