A l'origine, l'agrainage partait d'un bon sentiment, puisque, distribué de façon "raisonnable", le maïs était un bon moyen de protéger les cultures, en tout cas, il permettait de détourner les sangliers de celles-ci à certains stade de leurs croissances, notamment lorsqu'il est en lait. Malheureusement, la plupart des chasseurs se sont vite rendu compte que cette céréale attirait facilement les populations de sangliers sur leur territoire, et qui dit sangliers, dit chasse, argent, etc....Le problème actuellement, est que l'agrainage a quasiment disparu pour devenir de l'engraissage. Certaines sociétés agrainent même pendant la chasse et lâchent les chiens sous les agrainoirs !!!!!! Facilité, intérêts financiers....?????? En tout cas, il est certain que ça arrange beaucoup de monde puisque le nombre de sanglier prélevé est en nette augmentation et avec la flambée du cours des céréales, beaucoup de FDC sont en difficulté financière. L'engraissage n'engendre pas seulement qu'une augmentation de la population mais également une modification physiologique puisque les laies qui devaient, il y a une vingtaine d'années, atteindre plus de 40Kg pour être fécondables, le sont à partir de 32Kg ce qui engendre des naissances toutes l'année et donc une modification des comportements. Peut-être serait-il souhaitable que les FDC et la DDT se concertent et imposent une quantité de maïs maximum par hectares chassables. Par contre, sommes-nous tous prêt à diminuer la population de cet animal tant convoité ?
