guy 06 a écrit :
Depuis quelques jours je m'active pour faire des aménagements dans ma société de chasse.
Quelques hectares de débroussaillement jeudi et vendredi. Un collègue m'a prêté un tracteur avec un girobroyeur assez efficace.
Puis hier j'ai commencé les labours d'automne, et ce matin j'ai ensemencé une parcelle de 5 ou 6000m² avec du blé et du sainfoin. Comme je n'ai pas trop d'outillage (semoir, rotovator...), j'ai pratiqué à la main. J'ai semé ainsi 60 kg de blé et 80 de sainfoin, en refaisant le "geste auguste du semeur".
Je dois avouer que ce n'est nullement une corvée pour moi, mais j'y prends au contraire beaucoup de plaisir.
Mes cultures s'adressent au petit gibier en priorité, mais sont également consommées par les cervidés et les chamois, et éventuellement par les sangliers s'il reste quelques grains l'été prochain.
Mais à côté du fait que le gibier profite de mes cultures, c'est plus l'entretien des parcelles aujourd'hui abandonnées et auxquelles je redonne vie qui me réjouit. Mon père, et tous mes ancêtres ont passé le plus clair de leur temps à tirer un maigre revenu de ces terres difficiles d'accès dans la montagne. pour moi, ce n'est plus vital, mais je retrouve là mes racines les plus profondes dont je suis fier.
Il me reste quelques hectares à entretenir, et ça occupera bien mes jours de non-chase jusqu'à la mi-octobre.
En est-il parmi vous qui sont encore aussi proches de leur terroir et qui l'entretiennent avec des moyens aussi rustiques?
Nous aussi sur la commune nous faison des emblavures avec semences a la main et mème l'engrai nous semons a la main,sur plusieurs hectares de sainfoin,blé tendre,sorgo,pois fourager,pois chiche et tournesols tout le monde peu bouffer
Pierrot