Après le récit de Greg du 14 décembre, voici le mien.
Enfin une chasse référence. Ce dimanche 24 janvier il est gelé blanc, vers 8h50, sans grande confiction, je découple les sept chiens. Les premières minutes passées comme défouloir, les chiens se mettent à quêter avec application. Au bout de quelques minutes Altesse annonce la connaissance, sitôt confirmée par tous les chiens. Le rapproché se forme et bute un moment en fond de vallon, une fois la sortie trouvée, le lot progresse à nouveau emmené notamment par Balthazar, Chardonnay et Altesse. Au chemin, le lot balance, et c'est Ebène qui redonne à l'entrée du pré, tout le monde rallie et avance à nouveau. Le rapproché rentre dans la plantation de cerisier, la longe, et ressort au pré pour contourner une ancienne carrière. Les chiens traversent les herbes sèches, et je vois gicler le Lièvre en direction des cerisiers. Balthazar recule et annonce le debout. 20 minutes se sont écoulées. Dans un premier temps les chiens n'arrivent pas emmener la voie correctemet et s'emballent un peu, je les reprends et coupe à travers les cerisiers pour couper la voie. Durance la retrouve en premier et met tout le monde dans le droit chemin, la chasse part en direction de "La Chandelle" et stoppe sur la route, aussi croisement de deux chemins, donc six possibilités de fuite. Je laisse faire un peu, les entrées de chemins sont faites rapidement, puis je prends la route en direction de "Jurieux". Bonne pioche, les chiens retrouvent non loin en contrebas, la chasse repart de plus belle en direction de "la Carrière bleue". De nouveau, la chasse est stoppée par le chemin, mais Balthazar fait le chemin et emmène le lot en direction de la vallée du "Bosançon". Les chiens rentrent au bois, la chasse part en direction de la rivière et repasse par dessous moi, puis dans mes pieds, pour remonter dans les "Chaillés". Je courre à la rivière pour me poster au pré et essayer de voir. J'entends la chasse plus haut, puis plus rien, j'attends, quand je vois mon Lièvre me descendre dessus, je le repousse pour qu'il ne franchisse pas la rivière. Les chiens sont en défaut, je monte vers eux, et les croisent chassant plein pot. Arrivés à l'endroit où le Lièvre avait buté sur moi, les chiens perdent, six chiens reculent, Ermine contourne et retrouve la voie et annonce en même temps que les autres qui ont aussi mis le nez dessus. Ermine emmène, le lot recolle rapidement, la chasse remonte la vallée et saute la rivière pour remonter sur le plateau opposé. Je n'entends plus rien, je décide de franchir la rivière, j'arrive sur le plateau, rien, j'avance encore un peu et j'entends la chasse revenir dans la vallée, plus bas. Franchir à nouveau la rivière et remonter sous la "Carrière bleue". Quelques minutes plus tard j'ai rejoint les chiens sur un défaut, pas pour longtemps, car la chasse repart à la ronce et débuche au pré de la carrière. Nous voilà de nouveau sur le chemin précédemment descendu, et rebelote Balthazar nous sort le grand jeu et progresse sur le chemin en tirant tout le lot. La chasse reprend le travers pour passer sous "La Chandelle" et se diriger en direction des "Aqueducs", pour de nouveau rentrer au bois. Défaut en fond de vallon, Dolcetto donne un coup de voix sur le versant opposé, et appuye, faisant rallier tous les chiens. Direction la réserve, je me prépare à arrêter les chiens, mais le Lièvre en a décidé autrement et repart à la vue des chiens, d'où il venait. Très rapidement a lieu un gros défaut non relevé, je reprends les chiens et contourne par le bas, nous retrouvons la voie au pré, le dégel n'arrange pas les choses, la chasse repart au bois, en direction de la rivière. Les chiens sont en défaut le long de celle-ci. Je décide d'arrêter car ces derniers ont chassé la veille, il est 10h50. Jusqu'à cette journée, je n'avais pas réalisé de belle chasse.
_________________ "Homme et chien partagent une étroite ressemblance. Ils ne chassent plus pour survivre mais répondent à un même instinct profondément ancré, ce plaisir de la poursuite hérité de leurs ancêtres respectfs." J.L. BOULDOIRE
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