Chien-courant.com

Forum de discussion dédié à la chasse aux chiens courants

moi pour ma part je pense que c est d abord par l amour des chiens et les récits de mon père et des mes oncles aux retour de chasses. trop petit pour les suivre j attendais ces moments avec impatience. et puis il y a eu la 1ere fois ou j ai suivi mon père au lapin un après midi j ai 55 ans et je m en souviens comme ci c était hier l endroit les chiens les menées des beagles leurs noms puis un peu plus tard les matinées au lièvre que du bonheur; voila pour moi et vous?

De tout petit j'aidais mon Père à faire les cartouches (tout au moins il me le laissait croire) il les faisait chaque année à quelques jours de l'ouverture me confiant ses rêves pour le jour J. Notre chienne s'appelait Diane, je l'aimais beaucoup. Enfin l'année de mes 8 ans ma Mère donna le feu vert pour ma première ouverture! Peu de temps après notre départ Diane lève la lèbre. Mon Père tire au coup d'épaule, la lèbre cabriole, il me prend dans ses bras, nous exultions de joie. Nous reprenons la chasse, une deuxième gicle de son gite mon Père tire deux fois, la lèbre marque le coup, je part en courant derrière la chienne qui donne à pleine gorge au bout de 300m environs la lèbre est là au croisement d'un chemin. Je n'ai pas de mots pour décrire la joie intense partagé avec mon Père et notre chienne.
Vous comprenez pourquoi je suis un chasseur de lièvre passion chien courant..

Moi aussi je suis tombé dans la marmite ....et c'est surement pour ça qu'elle a bon goût aujourd'hui !! lol lol

Plaisanterie à part je suis né de parents citadins et pas de chasseurs dans la famille, que c'est -il passé? j'en sais rien, une chose est sûre est que dès que j'avais l'âge de lâcher la main de ma mère ....j'étais beaucoup moins souvent à la maison, c'était le début d'une passion pour la nature, la pêche d'abord dès 8/9 ans, pas de canne, c'était le fil à la main, on faisait péter les anguilles dans les pattes des mémés qui se promenaient sur le chemin de halage qui bien sur allaient le dire à mes parents ! la crise !!!!
Ensuite en complément c'est la chasse qui est entrée dans ma vie, non pas la chasse comme on l'entend ....le lance-pierre, la fourche faite avec le sapin de noël et cintrée au four, les élogommes et les galets piqués sur les chantiers en construction et route la campagne à grimper dans les arbres les plus hauts en chaussettes de foot pour pas glisser le long des troncs avec parfois mes parents ou des grands du quartier qui venaient me décrocher suspendu aux branches des arbres et peur de rentrer à la maison pour me faire engueuler avec le beau pull hors course sous le bras !
Ensuite je me suis inscrit à la section de tir à la carabine du coin, ça sentait déjà le début de quelque chose de fort en moi, puis c'est le grand saut, le permis et la chasse sur le domaine maritime car évidemment impossible de rentrer dans une société de chasse puis mon premier chien courant, une bassette basset fauve que j'avais libérée du fin fonds d'un poulailler, puis mon premier petit basset griffon Vendéen suivi de nombreux autres nés chez moi, des lapins de partout et deux sociétés de chasse et enfin des bassets fauves de Bretagne, le grand jeu, le 4X4 et la remorque, l'adhésion à l'AFACCC dès l'appel de Marcel Voillot, juge FAC (sur lapins) je présentais aussi mes chiens aux brevets de chasse et concours FAC, une passion de chien courant intacte après 50années de pratique et beaucoup d'amis chasseurs aux chiens courants.
Une autre passion, celle de la vénerie sous terre du blaireau hyper passionnante et bien malconnue, pour les renardiers qui liront ces lignes je n'ai jamais touché à un renard car c'est une chasse que je pratiquais souvent avec des chiens courants , une des plus belles chasses qui existe .
Quand je reviendrai sur terre je chasserai le lièvre au bâton, moi le lapinier qui me suis éclaté avec mes courants aux lapins, je souhaite à la relève de connaitre les joies immenses que j'ai connues.