ambrounette a écrit :
Non Pierrot le droit de chasse appartient au propriétaire, la loi française est ainsi faite le propriétaire posséde le droit de chasse et céde un droit de chasser à une société de chasse.
Un fermier par exemple ne posséde pas le droit de chasse mais bien le droit de chasserc'est différent.
Le droit de chasse reste lié au droit de propriété depuis la révolution je crois. amicalement
http://www.ofme.org/crpf/documents/fiches/634009.pdfLis le dernier article (apport du droit de chasse a une association)Non le droit de chasse est cédé a la société a partir du moment ou le propriétaire a donné ses terres,donc au président de la société et le propriétaire doit se plier au règlement,mais c'est sur que s'il veut il peu récupérer se terres et son droit de chasse,par contre il conserve "le droit de chasser"!!!!!!!!!!!!!!!!Cordialement Pierrot
Le droit de chasse : réponse à vos questions
La date d’ouverture de la chasse approche… Ai-je le droit de chasse sur l'exploitation que je loue ? Faut-il obtenir l'autorisation de mon bailleur ? Etc …. Voici quelques éléments de réponses.
Tout d’abord une distinction doit être faite entre le droit de chasser et le droit de chasse.
Ø Le droit de chasse appartient au propriétaire du foncier, pour lui-même, les personnes qu'il autoriserait à l'exercer (exemple : association de chasse)
ou auxquelles il le louerait ou le céderait sans limitation.Par conséquent, ce droit de chasse peut faire l’objet d’un bail de chasse, contrat distinct du bail à ferme, non soumis au statut des baux ruraux. Les dispositions régissant ce contrat de location seront définies d’un commun accord entre les parties (durée, prix de la location…).
Ø Le fermier dispose quant à lui, du droit de chasser sur les parcelles louées, conformément à l'article L. 415-7 du code rural. Il s’agit d’un droit strictement personnel qui à l’inverse du droit de chasse ne peut être ni céder ni louer à quiconque, y compris aux membres de sa famille.
Ainsi, par exemple, le fils du fermier ne peut aller chasser sur les parcelles louées, quand bien même il serait accompagné de son père, le preneur à bail à ferme.
Si le fermier n'entend pas user de ce droit, il devra en aviser le bailleur.
Dans le cadre d’une transmission entre vif ou pour cause de mort, le droit de chasser sera transmis uniquement aux héritiers du fermier qui continuent le bail.
Remarque : L’article L 422 10 5° du code de l’environnement énonce désormais que le propriétaire peut, au nom de ses convictions personnelles, interdire l’exercice de la chasse sur ses biens. Mais il est également précisé que cette faculté ne peut invoquée à l’encontre du fermier disposant du droit de chasser, d’ordre public