Comme l'année dernière je pars, cette fois seul pour la fermeture dans les Landes. D'ailleurs sur place, on s'aperçoit, qu'il y eut beaucoup de désistements à tel point que nous ne fûmes pas assez pour fermer les lignes. Il reste quelques bracelets de grandes pattes, sangliers à volonté, mais plus de bracelets de chevreuils ! J'aurais pourtant 3 occasions franches et la possibilité d'en tirer 5 dans tout mon weekend... Samedi matin, un faon sortira entre moi et mon voisin, mais on était si loin que je ne le tentai pas et le laissai partir. Mon voisin le manqua. Dans la deuxième traque la malchance continua. J'étais sur une ligne de 2,5m de large sans visibilité, ni devant ni derrière. Rien ne me passa, j'en fût soulagé. Mon voisin (le même que le faon) vis un sanglier sans possibilité de le tirer. Je commençais à désespérer. Dernière traque, je la sentais bien. Des coulées fréquentées, dans la traque « du sal » en face des sapins espacés, permettant de tirer, bref ça sentait « bon ». Comme depuis le début de la journée des tirs se faisaient entendre, des animaux étaient annoncés, la mort parfois sonnée... Mais rien ne me passe, quand tout à coup la fin de journée, s'annonçant pourtant, mes yeux n'y croyaient pas ! Là sur ma gauche un animal s'était présenté. Il était déjà dans la lunette. Une seule et unique branche de genet me gênait, j'avais déjà corrigé et tira. L'animal s'écroule sur son train arrière, je lâche déjà ma deuxième balle, qu'il avance difficilement dans les saletés de l'autre côté de la ligne. Je lâche quand même ma troisième balle, avant qu'il n'y rentre ! Je sais déjà que l'animal n'est que blessé. J'avance sur ma ligne pour voir si je l’aperçois, mais vite je m’aperçois que ne pouvais pas l'achever, car dans ma recherche j'aurais gêné l'autre ligne de tir. Il me faudra donc patienter, me sentant coupable de ne pas avoir été plus efficace dans mes tirs. L'attente fut longue. Enfin, la fin de battue est sonnée. Mon chef de ligne apparaît. Je lui dis « il y a un daguet blessé ». Lui qui n'avait rien vue me dit « où ». Je lui dit « juste là »... On appel les piqueux pas loin et on s'approche. Ce que je pensais se réalisa. On vit sa tête dressé nous regarder à travers les « saletés » Je demande l'autorisation de charger mon arme. Vise le cou. L'animal tenta d'avancer sans succès. Je m'applique, mais le manque ! Ce n'est pas possible de manquer « ça ». Je me calme demande si je peux réarmer. On me dit « oui », je m'applique et cette fois libère cet animal, qui au final était une deuxième tête, un « petit six » Je suis content, mais triste à la fois, car il a souffert inutilement ! Je m'en veux de l'avoir manqué la première fois et surtout d'avoir été si peu efficace dans mes premiers tirs. Au final ma première balle lui brise les deux pattes arrières. La seconde et la troisième sont dans les zone de la panse, sans pour autant l'avoir explosé. Ce que j'ai eu du mal à comprendre. Bref, les lois de la balistique sont parfois impénétrable ! Le lendemain, je ne verrais qu'un chevreuil. Merci aux Landes pour leur accueil et leur abondance ! On se reverra !
Argo 7x64, UNI 11,5gr, lunette.
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Lors de ce weekend de chasse j'ai été impressionné par la qualité d'une meute de beagles Elisabeth! Ils chassaient tout et s'ils donnaient de la voie ce n'était pas pour rien! A chaque fois devant il y avait un animal. Ils avaient du retard mais moins que des teckels! De jolis et bons chiens quoi!
Car le reste de l'annee il n'y a que des pins la-bas.
Mais confondre montagnes et collines,ça je ne connaissai pas 