Ci dessous le communiqué officiel de la Société de Vénerie :
Décès d’Elisa Pilarski : le rapport d’expertise
met définitivement hors de cause la chasse à courre
Affaire Élisa Pilarski, le rapport d’expertise des deux vétérinaires est formel : « Le chien
Curtis est l’unique auteur des morsures ayant causé le décès ». La chasse à courre a
été accusée à tort par de nombreux militants animalistes, associations anti-chasse et
personnalités médiatiques ; le président de la Société de Vènerie appelle à tirer les
leçons de ce déferlement de haine et de mensonges.
Paris, le 31 octobre 2020
Samedi 16 novembre 2019, une femme enceinte est retrouvée morte à la suite de morsures de chien dans
la forêt de Retz (Aisne). Le rapport des deux vétérinaires, experts près les cours d’appel de Reims et
Toulouse est formel : « Le chien Curtis est l’unique auteur des morsures ayant causé le décès ». Les
comparaisons des mâchoires ne laissent aucun doute selon les vétérinaires : « Les morsures
individualisables sont compatibles avec la mâchoire du seul Curtis, et non des chiens de chasse ».
Les experts relèvent en outre que le pitbull Curtis fait preuve d’un comportement de « prédation détourné
de sa finalité » en raison de son dressage « contre nature », qui relève d’une « forme de maltraitance
animale ». Non déclaré, interdit en France, et importé illégalement par Christophe Ellul, le pitbull Curtis est
« obnubilé par le fait de mordre, quel que soit l'objet, et ne connaît pas l'inhibition de la morsure sur les
humains, même familiers » constatent les experts.
Pour Me Guillaume Demarcq, avocat du maître d’équipage du Rallye La Passion, « Curtis a bel et bien
tué Elisa Pilarski ce 16 novembre 2019, le doute n’est plus permis. Depuis un an, tout le monde attendait
l’expertise ADN mais ce qui importe pour connaitre les causes du décès est l’analyse des morsures.
Le résultat est sans appel, ce sont celles de Curtis, la chasse à courre est donc définitivement mise
hors de cause. La chasse à courre toute entière, et au-delà l’ensemble des chasseurs, ont été trainés dans
la boue, traité de meurtriers et jetés en pâture sur les réseaux sociaux».
Dès le début de l’enquête, la Société de Vènerie n’a eu de cesse de rappeler que les 30 000 chiens de
chasse à courre sont affectueux avec les adultes comme avec les enfants ; jamais aucun accident
corporel humain n’a été relevé.
De nombreuses associations animalistes et personnalités médiatiques avaient en effet accusé sans
ambiguïté la chasse à courre d’être responsable de ce tragique décès. Brigitte Bardot, adressait le 19
novembre, un courrier à la ministre de la Transition Écologique, expliquant qu’« une jeune femme enceinte
de six mois partie promener son chien s’est retrouvée prise pour cible par la meute de chiens de l’équipage
de chasse à courre. Cette jeune femme et son enfant n’ont pas survécu à cette attaque ».
Stanislas Broniszewski, leader du mouvement AVA (Abolissons la Vènerie Aujourd’hui) invité sur BFM TV
peu après déclarait « oui, les chiens de vènerie sont dangereux ; oui, les riverains des forêts ont
peur (…) [qu’elle ait été tuée par des chiens de chasse] « est ce qu’il y a de plus probable ». L’humoriste
Rémi Gaillard interpellait le Président de la République sur Twitter : « Bonjour @EmmanuelMacron Le
compagnon d’Elisa, tuée par une meute de chasse, témoigne : "elle était à découvert, déshabilléeentièrement, dévorée de partout". Elle était pas la banque, elle était pas Total, elle était pas ta femme. Mais
pour une fois, putain fais quelque chose ! ».
Le célèbre journaliste vegan Hugo Clément, connu pour sa volonté d’interdire la chasse à courre, laissait
lui aussi volontairement planer le doute sur la responsabilité des chiens de chasse.
Pierre de Roüalle, président de la Société de Vènerie, appelle à tirer les leçons du traitement de cette
affaire « les chasseurs à courre sont victimes d’accusations sans fondement, de calomnies et de menaces :
les mouvements animalistes ont instrumentalisé de manière ignoble cette mort tragique uniquement
pour tenter de faire interdire notre mode de chasse ». Il présente à nouveau à la famille Pilarski toute sa
compassion.
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