Herve a écrit :
J'ai répondu également à la consultation publique avec le commentaire suivant :
L'impératif de régulation de ce super-prédateur est une évidence tant sa présence non contrôlée pose problème aux éleveurs, aux économies locales mais aussi à la biodiversité et à l'écologie des zones de montagne. En effet, les processus actuels de contrôle des populations ne sont pas adaptés et poussent les éleveurs locaux à déserter des zones entières qui se referment progressivement, n'étant plus pâturées. Ceci se traduit, contrairement à ce que beaucoup pensent, par un appauvrissement et une banalisation des milieux. Par ailleurs bon nombre d'éleveurs découragés abandonnent une activité pastorale séculaire, porteuse de traditions et de savoirs que nous risquons de perdre. La situation actuelle est donc un non-sens tant économique qu'écologique. L'installation durable du loup est avérée. Il est donc grand temps d'en assurer la régulation comme celle de tant d'autres espèces rentrant en conflit avec les activités humaines.
Tu as bien résumé la situation pour ce qui concerne l'élevage Hervé. Mais il est temps de prendre en compte la diminution drastique de la faune sauvage, chevreuils, cervidés, chamois, sangliers, marmottes, renards, blaireaux ... Comptage en février sur mon Unité de gestion cynégétique. Chevreuil: population divisée par trois en 10 ans. Cerf: moins 40% en 5 ans. Plan de chasse au chevreuil: de 380 nous descendons à 40. Plan de chasse cervidés, de 350 nous descendons à 75. mais nous ne sommes pas du tout sûr que les populations vont remonter!