La notion de "pure race" est donc à considérer à sa juste valeur...
Une notion plus cohérente ferait appel à un "taux de stabilisation de la lignée dans les critères du standard".
En gros, si les ascendants répondaient aux standards (morphologiques et de chasse), que les cousins, oncles et tantes étaient également au standard, l'éleveur peut considérer que ses chiens sont "pure race", c'est à dire qu'un certain nombre de caractères génétiques ont suffisament été fixés pour se retrouver d'une génération à l'autre.
Cela montre aussi qu'un élément extérieur à la lignée peut remettre en cause cette stabilisation, d'où la difficulté (et l'intéret
) du travail d'élevage d'aller chercher des éléments extérieurs qui éviteront de sombrer dans la consanguinité et ses conséquences parfois malheureuses, sans pour autant perdre les acquis d'une sélection sur plusieurs générations.
Sur une race comme le beagle, la stabilisation étant faite sur un nombre d'individus suffisamment grand, le brassage génétique en gardant le patrimoine génétique respectant le standard est plus simple que pour des races moins établies, moins nombreuses, ou que l'on cherche encore à faire évoluer morphologiquement.
Et l'on pourrait appliquer le même raisonnement sur les lignées non lof...