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Après un agréable week end dans ce territoire magnifique pour la chasse au lièvre, Voici l'heure des résultats.:
1er: Carles et Lanfranchi, AFACCC des AS et 48, avec 10 beagles
2ème: Peyre de l'AFACCC 05 avec 6 ariégeois
3èmes Leydier/Rivier avec une meute multirace.
La voie était très fugace, mais la plupart des concurrents ont eu l'opportunité de lancer un lièvre.
Bravo à eux, et merci aux responsables locaux de l'organisation, aux juges, et aux AFACCC 04/06 et 05.
Voici les comptes rendus:
SAMEDI
A 8h au lieu-dit La Gouranne, Messieurs Saadeldine et Pedro de l’AFACCC 83 nous présente 10 chiens : 9 ariégeois et 1 porcelaine. Les chiens bien groupés entament une quête active, et rapidement des récris fournis se font entendre. Malheureusement, il n’y a pas possibilité de suivi dans la voie pour le lot. Des prises de connaissances bruyantes impactent cette quête active, sans pouvoir aboutir à un rapproché construit.
A un quart d’heure de la fin, le conducteur est informé qu’un lièvre a été vu. Celui-ci porte son lot à la vue. Les chiens à l’entrée du bois empaument vivement et relancent l’animal au bout d’une centaine de mètres. L’animal de chasse est revu par les juges et les chiens le poursuivant jusqu’à la fin du temps imparti. Nous avons observé un lot travailleur et à l’écoute des conducteurs.
A 11 heures au lieu-dit Sarrayets, messieurs Barnéoud et Giaime, de l’AFACCC 05, nous présentent 9 chiens dont 8 types ariégeois et porcelaine et un rouge de pays. Ils chassent habituellement en montagne principalement le lièvre variable.
Les chiens entament une large quête, certains s’écartent parfois du lot pour rallier lorsque les autres ont des connaissances. Des récris se font entendre assez régulièrement, puis un rapprocher s’organise en direction de la crête, sans pouvoir aboutir. Le conducteur très actif reprend le lot et progresse vers le bas du côteau. A plusieurs reprises les chiens reconnaissent. Soudain un lancer éclate, de l’ensemble du lot. Après un balancer, une menée criante s’engage et remonte la piste de l’Hospitalet, puis plonge dans un vallonet. Les chiens seront rapidement en défaut, et celui-ci ne sera pas relevé.
Nous regrettons de ne pas avoir identifié l’animal de chasse, ce qui aurait été une juste récompense pour cet équipage dynamique.
A 15h30 au lieu-dit La Clairette, Monsieur Jean Luc PEYRE, de l’AFACCC 05 nous présente un joli lot de 6 ariégeois.
Découplés par une forte chaleur, le lot quête activement en bordure des champs de lavande et des semis de blé et les chiens ont des connaissances. Le conducteur les emmène dans le versant plus au nord où le lot quête activement en se récriant régulièrement.
Après des récris plus intenses, un lancer se produit à 16h30. Immédiatement le lièvre est identifié par un juge. Au départ un léger défaut stoppe le lot, puis une menée vive et sonore s’engage. La meute est toujours bien groupée et les voix sont puissantes. Pendant 40 min, la menée est soutenue, ponctuée de légers balancers.
Puis un premier défaut se produit, rapidement relevé .
A 17h22 le conducteur décide de stopper la prestation, les chiens étant en défaut au dessus de la piste, près du lieu de découpler.
Nous avons apprécié un lot très chasseur, bien gorgé, qui nous a régalés en cette fin d’après- midi.
A 10h50, au col de la Médiou, Monsieur Leydier Denis, AFACCC 0406, nous présente une meute AFACCC briquet de Provence, porcelaine, Ariégeois et un griffon fauve de Bretagne.
L’équipage foule un ubac et prend connaissance de plusieurs bribes de voies sans pouvoir les exploiter. Quelques chiens travaillant une voie plus assidument amèneront la meute sur un animal s’étant dérobé. La progression augmentant de façon évidente nous indique que nous avons changé de phase de chasse. Un lièvre est vu à 12h26 suivi de 4 chiens à 2 minutes. Avec l’appui du conducteur, le reste du lot rallie les chiens de tête. L’animal de chasse sera revu à 12h30. Cette menée s’étiolera jusqu’à la fin du temps imparti.
Cette meute bien aux ordres a réussi malgré une voie difficile à nous faire voir l’animal convoité.
A 15h42 au lieu-dit le communal de l’Américain, M. Philippe Guigues nous présente une meute de 10 chiens composée de 2 ariégeois lui appartenant, le restant appartenant à M. Philippe Baratta est composé de ségugio, anglo, ariégeois.
Dès le découplé, les chiens reconnaissent.
A 15h57 un lancer vif et sonore se produit, les chiens se séparant en 2 lots.
A 16h05 un lièvre est observé suivi de 5 chiens.
A 16h10, un défaut se produit. 5 minutes plus tard la menée reviendra sur le lieu de lancer et tombera de nouveau en défaut. Ce dernier ne sera pas relevé, le conducteur préférant partir dans une nouvelle quête à cause des bovins menaçants.
Cet équipage foulera un grand espace en prenant quelques connaissances ça et là, ira au bout de la prestation sans lancer un autre animal.
Nous avons apprécié un lot de chiens requérants et vifs qui malgré une voie légère et une heure tardive a su nous faire vibrer.
Dimanche
A 8h10 au ball-trap de Rome, Monsieur Galfard nous présente un joli lot de 7 ariégeois.
Aussitôt découplé, le lot se récrie abondamment et après quelques instants il empaume la voie d’un lièvre vu par le jury une dizaine de minutes auparavant.
S’engage un forlonger très sonore pendant 20 min puis un défaut se produit au niveau d’une piste. Les conducteurs font travailler leurs chiens en faisant les avants. Les chiens se récrient parfois sans reprendre vraiment la voie. Ils vont ensuite faire les arrières et à 9h15 la voie est reprise, toujours en forlonger, et le lot remontent vers les pommiers.
Après un long défaut, les conducteurs font boire leurs chiens alors qu’une chienne descend dans l’adret en se récriant. Un juge voit le lièvre, mais la chienne met bas et retourne dans la meute.
Dans les dernières minutes les chiens reprendront la voie.
Nous avons apprécié des chiens actifs et abondants, et nous regrettons que le lièvre n’ait pas été relancé par l’ensemble du lot pour entendre une menée plus vive.
A 11h10 au lieu-dit la Californie, Messieurs Lanfranchi et Carles, venus de l’AFACCC des AS et 48 avec toute leur famille, nous présentent un lot de 10 beagles.
Pendant près d’une heure, les conducteurs vont battre méthodiquement un adret où les chiens très actifs n’ont que de rares connaissances.
A 12h 06, grâce à leur persévérance un lancer vif et sonore se produit alors que des chevreuils se dérobent. Rapidement l’ensemble du lot empaume la voie du lièvre vu par un juge et descend vers l’Hôpital où un défaut se produit. Après quelques minutes une chienne plus requérante relève le défaut et emmène le lot dans une menée très vive. Le lièvre saute la piste au dessus de l’Hospitalet et remonte dans l’ubac vers la Galère. 7 chiens participent activement puis une chienne se détache et va faire une grande boucle toute seule. Elle va retaper vers le reste de la meute et à 12h53 le conducteur fait rallier mais un défaut important se produit. A la fin du temps des récris se font de nouveau entendre.
Nous avons apprécié un lot très vif et des conducteurs sportifs callés à leurs chiens.
Au lieu-dit la Bréoune, M. Vallauri Olivier , Afaccc des As, nous présente un joli lot de beagles.
A 8h 15, cette meute très active et requérante entame une quête tout azimut ponctuée de prises de connaissances vives et sonores.
A 9h27, un chien lance, la meute rallie avec l’aide du conducteur. Une menée se dirige vers les panneaux photovoltaïques, passe en face Haute val. Sur un défaut, 2 chiens seront observés à la faute, le gros de la meute se trouvant dans l’impossibilité de relever ce défaut. Les chiens et le conducteur resteront dans la difficulté jusqu’à la fin du temps imparti.
Nous regrettons de ne pas avoir vu l’animal principal de chasse. Nous avons apprécié un conducteur très sportif et une meute de beagle bien dans leur style de chasse.
Dans l’adret de la rochette M. Thomas Nouguier nous présente une meute à forte présence Ariégeoise. Le découplé s’effectue à 11h05. Le conducteur part en quête en direction des ruines de la Rochette.
La progression s’effectue avec quelques prises de connaissances sans vraiment qu’un déroulé se profile. 2 chevreuils seront ignorés par la meute. Ce lot de chiens bien aux ordres foulera un grand territoire sans jamais pouvoir élaborer le début d’une chasse.
Nous regrettons que l’exposition plein sud et les conditions atmosphériques n’aient pas permis à cet équipage de s’exprimer.
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