prosper a écrit :
une fois dans le var au val plus exactement j'ai tué un lièvre qui avait la pastorélose quan je l'ai espié il avait des boules blanches dans les poumons commes des petites boules de polistirène je l'ai envoyé à analiser et c'était la pastorélose une maladie que je ne connaissait pas.

sa serait pas plustot "la pasteurellose"mais j'ai un doute!!!
http://books.google.fr/books?id=7G2U0CN ... re&f=falseJ'ai un peu un doute parceque les lésiosn au poumons de la pateurellose, sont plustot de couleur "rougeatre" ,les pustules que tu décrit,qui ressemblent a du polistirène
seraient plustot la strongylose du lièvre!!
STRONGYLOSE DU LIEVRE D’'EUROPE
Depuis quelques années et en particulier en 2009, plusieurs départements
du Sud de la France ont signalé que les poumons de lièvres
tués à la chasse sur certains secteurs avaient un aspect répugnant
(Figure 1). Suite à ces déclarations, quelques poumons présentant
des nodules ont été transmis aux laboratoires départementaux d’analyses
vétérinaires (LDAV) pour être examinés dans le cadre de la
surveillance des maladies du lièvre par le réseau SAGIR. Des échantillons
ont ensuite été transmis aux différents spécialistes (histologie
et parasitologie) pour préciser l’origine parasitaire de ces lésions.
Toutes ces investigations ont permis de mettre en évidence une
pneumonie vermineuse avec la détection d’une espèce de Nématodes
dans le Tarn et de deux espèces différentes dans l’Hérault.
Qu’est ce que la strongylose pulmonaire ?
La strongylose pulmonaire est une maladie parasitaire non transmissible
à l’homme causée par un ver de la famille des Nématodes.
Pour réussir son cycle (Figure 2), le ver a besoin d’au moins deux
hôtes : un hôte définitif (le lièvre) et un hôte intermédiaire (un
mollusque terrestre). Bien souvent, le lièvre ne montre aucun signe
de faiblesse mais dans certains cas, l’infestation peut avoir un
effet sur la santé de l’animal jusqu’à entraîner sa mort.
4 questions se posent pour les gestionnaires :
? Pourquoi certaines zones sont?elles touchées et d’autres pas ?
? Quelles sont les zones à risque ?
? Y?a?t?il un risque que les zones indemnes soient touchées par
cette maladie ?
? Pourquoi la maladie est?elle observée de façon cyclique comme
en Ardèche tous les 10 ans ?
Les animaux tués à la chasse ne transitent généralement pas par le
réseau SAGIR, c’est pourquoi nous disposons de peu d’informations
sur la répartition, le comportement et l’importance de cette
maladie chez le lièvre d’Europe.
Pour répondre aux questions posées, un projet collaboratif (réseau
SAGIR, avec les Fédérations départementales des chasseurs, les services départementaux
de l’ONCFS et les LDAV du Tarn, de l’Hérault, du Gard, de l’Ardèche et de
la Lozère, l’équipe « lièvre » de l’ONCFS, l’unité de parasitologie de l’Université de
Reims, le laboratoire d’anatomie pathologique Vet Diagnostics et l’Anses) a été
entrepris en 2010. Il se décompose en deux volets. Le premier volet
consiste en la détermination des espèces de strongles présentes
dans les différents sites d’études et leur circulation. Deux étudiants
vétérinaires, Olivier Hennebil et Clément Dusart ont collecté,
pendant le mois de juillet 2010, différents spécimens de mollusques
pour identifier l’(es) hôtes intermédiaires. Le deuxième volet de ce programme
de surveillance se déroulera pendant la saison de chasse 2010 et a pour objectifs
d’une part de mieux décrire la maladie dans les départements du sud qui ont déclaré
le problème, et d’autre part de mieux comprendre comment le lièvre s’infeste.
Les résultats de ce programme nous permettront de comprendre les différences qui
existent entre les départements, en dégageant des facteurs environnementaux.