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Message Publié : 23 Fév 2010 19:05 
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Localisation : Jura
NB C'est une histoire de complicité entre une gamine passionnée de chasse et son grand-père.

Pour le calibre vingt, ce n’était pas mal non plus ! Elle avait
fait fort ce jour là. Il avait toujours eu un remord d’avoir trompé
de la sorte Mado. Enfin… pas trompé entièrement car elle en avait
tiré un avantage avec l’achat de sa voiture.
Flora avait quatorze ans. Il réfléchit. Oui ! Quatorze ans, il y
avait juste dix ans. Elle lui avait demandé en secret un couteau de
chasse pour Noël, un vrai ! Un, que l’on garde toute sa vie, si on
ne le perd pas. Il avait poussé la porte de l’armurerie et s’était
dirigé vers les vitrines. Il avait regardé attentivement chaque
pièce. Il voulait un manche en bois de cerf comme le sien. En
passant devant les râteliers, il remarqua les carabines de petit
calibre. Une petite carabine ! Ce n’était pas mal non plus ! Il
entendit.
- Salut Jean ! Ça gaze ?
L’armurier s’essuyait les mains sur sa blouse grise.
- Oui ! Ça va. Je regardais les petits calibres, pour ma petitefille
à Noël.
- Mais elle est trop grande ! Dans deux ans, elle aura son
permis de chasse ! Qu’est ce qu’elle va faire avec une neuf
millimètres ou même une quatorze ? Achète-lui plutôt le fusil de
Barbie, pendant que tu y es !
- Un Mauser !
- Mais non ! Pas Klaus Barbie le nazi ! La poupée Barbie ! Elle
avait bien une poupée Barbie, ta petite fille ?
Jean le regardait les yeux écarquillés, il ne comprenait pas.
- Ta petite fille jouait à la poupée chez toi ! Comme toutes les
gamines.
- Je ne me souviens plus. Elle jouait le plus souvent avec les
petits chiens ou les lapins.
- Bon ! Ma blague a foiré ! Barbie est une poupée avec des
costumes et des accessoires différents. Barbie fait du cheval, du
golf, va à la chasse… Bon ! Tu oublies tout.
Il repartit vers son atelier pour revenir avec un coffret de cuir.
- Regarde-moi ça ! Voilà un cadeau pour une jeune fille. Elle le
gardera toute sa vie.
Il sortit les trois pièces du fusil et les monta. Jean regardait
éberlué. C’était un Idéal calibre vingt entièrement gravé. Un
véritable chef d’oeuvre de l’armurerie française des années
cinquante. La précision des ciselures l’impressionnait et lui
rappelait celles de l’arme du borgne. La crosse anglaise était
remarquablement veinée. Il était comme neuf. Jamais, il n’avait
vu une telle merveille. Le vendeur égrenait les caractéristiques.
- Canons parachromés, chambrés en soixante-dix, bretelle
automatique, éjecteurs : en bref un véritable bijou ! Je ne l’ai
même pas révisé, je suis sûr qu’il n’a pas tiré dix cartouches.
Jean était muet d’admiration.
- Combien ?
- Cinq mille francs, l’affaire du siècle ! Sans rire, je l’ai acheté
à ce prix. Je voulais le garder mais mon comptable râle. J’ai trop
tendance à confondre mon stock avec ma collection personnelle. Il
est à toi pour cette somme si tu me fabriques gracieusement
quelques crosses à temps perdu. Jamais tu n’auras entre les mains
une arme pareille. Je vais l’exposer en vitrine, je vais avoir du mal
à le vendre. C’est un vingt et il faut ajuster le tir.
- Il est magnifique ! Mais tu vois, je ne veux pas mettre un prix
pareil…
Il entendit ricaner quelqu’un derrière un présentoir.
- Tu n’as qu’à vendre deux ou trois chênes ! Tu en auras
toujours assez pour ton cercueil !
C’était le boulanger de Villers. A chaque fois, c’était pareil. Il
ne pouvait rien acheter en secret, un indiscret surgissait comme un
diable de sa boîte. Il sortit de sa cachette.
- Viens voir cette tope merveilleuse !
Il épaula dans le vide et suivit une cible imaginaire.
- Il n’est vraiment pas cher, dommage que ce soit un calibre
vingt.
- Voilà ! Je t’attendais et tu m’énerves ! J’affirme et je peux le
prouver que c’est un fusil aussi efficace qu’un calibre douze entre
de bonnes mains. Alors père Bosquet, qu’en penses-tu ?
- Rien ! Je vais réfléchir. Toi ! Le boulanger, ce n’est pas la
peine de raconter partout que tu m’as vu ici. On est bien
d’accord ?
L’armurier rangea religieusement le fusil dans la mallette, en
souriant.
- Réfléchis ! Mais vite !
Il marcha le long de la rue. Tout se bousculait dans sa tête. Les
chênes, l’Idéal en vitrine, l’affaire du siècle, un bijou qu’il ne
reverrait jamais… Jamais ! C’était certain. Il fit demi-tour et
retourna à l’armurerie.
- Bon ! C’est décidé, je l’achète.
- Je viens de le vendre au boulanger. Il s’est vite décidé, lui.
- Vingt dieux ! Ce n’est pas possible, je…
L’armurier éclata de rire.
- Je déconne ! Je te l’ai mis de côté, je t’attendais.
Jean sortit son carnet de chèque.
- Je te fais deux chèques, l’un de deux mille francs et l’autre de
trois mille.
- D’accord et n’oublie pas de bien marquer les dates
d’encaissement !
- Tu peux les porter en banque, les deux aujourd’hui.
Le vendeur le regardait les yeux écarquillés.
- Tu es sûr que tu vas bien ? Pourquoi deux ?
- Parce que c’est plus simple !
Il remplit les deux formulaires et repartit la valise de cuir sous
le bras. Il regrettait un peu ce caprice. La pauvre Mado ! Il n’avait
pas voulu, une semaine avant, lui acheter la voiture du voisin,
sous prétexte que sa R5 marchait encore bien. Elle avait pourtant
raison ! Elle en avait marre de tomber en panne. Il lui avait bien
montré comment taper avec la manivelle sur le démarreur.
Ce n’était pas normal de faire une telle dépense pour Flora…
Il s’arrêterait en passant chez le voisin, il ne l’avait peut-être pas
vendue ! Il calcula trois mille francs pour chacun de ses petitsenfants
font un million huit cent mille francs anciens. Une
somme ! Il s’arrêterait aussi chez Bretillot pour lui montrer
l’Idéal, il serait étonné. La Renault du voisin, coûtait quatre
millions, on arrivait à cinq millions huit cent mille francs. Le
boulanger avait raison, il allait falloir couper.
Il gara la camionnette, derrière la cour. Il regarda vers le
séchoir à linge. Mado n’était pas là. Il sortit rapidement de la
voiture avec la mallette pour la cacher dans l’atelier au-dessus de
la réserve des vernis. Il se ravisa et retourna pour la protéger de la
poussière avec des journaux.
Il poussa la porte de la cuisine. Mado fut surprise, ça n’allait
pas être la première de la soirée !
- Tu m’as fait peur ! Je n’ai pas vu arriver la voiture !
- Non ! Je me suis garé derrière.
- Il n’y a pas trop de monde en ville ? Les fêtes approchent et
les magasins doivent être bondés.
- Non ! Je suis passé simplement à l’armurerie pour acheter des
balles et à la perception. En revenant, je me suis arrêté chez
Bretillot pour lui dire bonjour, il a une bronchite.
- A la perception !
Elle avait bien réagi, comme il voulait !
- Oui ! Pour payer la taxe.
- Quelle taxe !
- Eh bien ! La taxe de péréquation pour l’encouragement à la
commercialisation du bois de main d’oeuvre !
Lifting !
- En français, ça veut dire…
- Deux mille francs ! Mais c’est une taxe récupérable sur les
actifs cédés.
Relifting ! C’était bon ! Il continua :
- Dans un bilan, tu as l’actif et le passif, tu me suis ?
- Non ! Ne me parle pas ce genre de charabia, chacun son rôle.
Je me demande comment j’arriverais à m’en sortir si tu n’étais pas
là.
- Les personnes indispensables sont au cimetière disait
Clemenceau. N’oublie pas que tu as un gendre comptable.
Mado réagit en haussant les épaules.
- Il ne savait même pas ce qu’était la taxe sur le complément
cadastral de rectification foncière. Un comptable ! Je t’admire de
te tenir constamment au courant de toutes ces nouvelles lois. S’il
fallait se fier aux comptables !
Il réfléchit. Oui ! C’était le jour où il avait acheté le harnais
neuf de Nora ( Nora est sa jument de trait ). Jean-Marie effectivement, lui avait posé la question.
Il avait feint la révolte en hurlant « Saigner ! Ces politicards de
mes deux vont nous saigner comme des cochons. Un jour, on va
descendre dans la rue et c’est au bout d’une corde qu’ils… ».
Mado avait poussé le pauvre gendre ahuri vers la cuisine.
Françoise avait râlé après son mari capable de mettre son père
dans un tel état. Personne n’avait osé reparler du harnais de Nora,
enfin, de la taxe sur le complément cadastral de rectification
foncière.
- Pour en revenir à la taxe de péréquation, c’est une bonne
affaire et j’ai payé sans sourciller. On pourra la récupérer sur la
TVA des bois vendus. Tiens-toi bien ! Tu vas voir leur bêtise, ils
la calculent sur la surface boisée et non sur la richesse du
peuplement.
Rires attendris.
- Mais, tu ne couperas jamais !
- J’ai changé d’idée, je vais abattre un peu. Pas trop, juste ce
qu’il faut. Il restera toujours assez de chênes pour mon cercueil.
Lifting, un nouveau, attristé et les yeux brillants.
- Tu me caches quelque chose ! Tu es allé voir le médecin tout
seul et…
- Mais non ! J’ai réfléchi, c’est tout ! Je suis passé voir
Bretillot, j’étais inquiet pour sa bronchite. Il ne doit pas se rendre
compte. Un jour on va bien, le lendemain on tousse gras avec des
glaires. J’ai décidé aussi d’acheter la voiture du voisin.
Finalement, tu avais raison, ce n’est pas normal d’être obligée de
lever le capot pour repartir. Nous pourrions aussi, faire à chacun
de nos petits enfants un beau cadeau à Noël ou donner une
enveloppe de trois mille francs par exemple.
Mado s’était mise à pleurer d’abord doucement, en silence,
puis les sanglots la secouèrent.
- Tu me caches quelque chose.
Pourquoi avait-il parlé de cercueil et même de glaires ? C’était
une sensible Mado ! Il ne pourrait plus aller pisser un coup
tranquillement. Tous ses copains avaient des problèmes de
prostate, il allait sentir la suspicion, lui ! Il se força à reprendre
une voix calme et déterminée.
- Je te jure sur la tête de mes filles, de mes petits enfants et
même de Flora que je suis en pleine forme.
Elle semblait rassurée, et lui aussi. Elle insista la voix
tremblante :
- Pourquoi m’avoir parlé de cercueil ?
La contre-attaque était facile. Il lui prit la main tendrement.
- Mais un jour, ça arrivera, tu le sais. Il ne faut pas se voiler la
face. Tu as commencé la conversation en me disant « Je me
demande ce que je ferai quand tu ne seras plus là ». Allons !
Parlons plus concrètement ! Il faudra alimenter rapidement le
compte courant en prélevant sur un livret. Six millions, ce serait
bien, à cause de la voiture. Dès demain, j’irai marquer quelques
arbres pour nous renflouer.
Mado approuva et ajouta :
- J’allais oublier ! Nicole a appelé. C’est le conflit permanent
avec Flora. La gamine voudrait un couteau de chasse pour Noël.
Elle refuse à juste raison. C’est beaucoup trop dangereux, un
couteau de chasse à quatorze ans ! Pourquoi pas un fusil ? Elle est
vraiment « spéss ». Je me demande si tu t’en rends compte. Il faut
aussi te dire que sa mère ne souhaite plus la voir se lever le
dimanche pour traîner dans les bois toute la journée. Il faut qu’elle
s’intègre mieux avec les jeunes de son âge. Tu as assez
d’influence sur elle pour lui faire comprendre que la chasse n’est
pas une passion pour une jeune fille. C’est pour son bien. Adulte,
elle en gardera un souvenir ému mais il faut qu’elle réussisse
d’abord ses études… Enfin tu connais ta fille ! Quand elle a
décidé quelque chose ! J’oubliais, ils ne pourront pas venir
dimanche ni la semaine suivante. Elle te parlera de l’avenir de
Flora à cette occasion.
La catastrophe, quoi !
Il regarda la pendule : dix-huit heures. Avec un coup de
chance, elle serait revenue du collège. Téléphoner vite. Il prit en
cachette le combiné.
- Je vais jeter un coup d’oeil au chenil. Les chiens étaient
excités tout à l’heure, je me demande si Tambelle n’est pas en
chaleur.
Le numéro, il le connaissait par coeur. Miracle ! Il reconnut sa
voix.
- Tes parents sont là… Parfait… Mado m’a parlé de tes
problèmes avec Nicole. Ça tombe mal, je viens de t’acheter un
fusil… Oui ! Un fusil, un vrai ! Pas un fusil de… poupée, un
calibre vingt, magnifique… Oui, il faudra faire fort…Je te laisse !
Bisous.
Il entra dans la cuisine.
- Elle est en chaleur ?
- Non ! Je ne comprends pas. Je croyais. Tant mieux ! En
pleine période de chasse, ce serait frustrant. Au fait, Flora, elle a
déjà eu une poupée Barbie ?
- Mais elle est trop grande ! Tu ne vas pas lui offrir à Noël une
poupée.
- Je n’ai jamais dit ça, j’ai simplement posé une question.
Dimanche, des chasseurs parlaient de jouets et c’est venu comme
ça dans la conversation.
Mado le regardait tendrement.
- Quelquefois je voudrais être une petite souris, me cacher dans
votre baraque et vous écouter. Je rigolerais bien.
Le lendemain, le téléphone avait sonné. Mado avait écouté plus
qu’elle n’avait parlé et lui avait tendu le combiné, le visage grave.
Il reconnut la voix de Nicole. Elle parlait vite.
- On arrive demain. Il faut absolument convaincre Flora de
chasser avec toi dimanche. Samedi soir, ses copains organisent
une petite soirée chez un élève de sa classe. J’avais quelques
réticences et je lui ai demandé de me présenter ce garçon. Il est
venu nous rendre visite après les cours avec deux de ses amis. Je
suis complètement affolée, Jean-Claude aussi. Ils sont arrivés, la
casquette à l’envers pour se protéger le cervelet et avec des
pantalons à l’entrejambe sur les chevilles. Ils n’ont parlé que de
pilule, de filles faciles et de soirées de beuverie. Jean-Claude leur
propose un jus de fruit, ils se sont mis à rire et ont demandé du
whisky. A quatorze ans ! Tu entends ! Je tenais à participer à leur
fête en préparant des pâtisseries mais nouveau fou rire : ils
préféraient de la vodka ou du gin ! En plus Flora les regardait,
béate d’admiration. Après leur départ, j’ai essayé de la raisonner
mais elle s’est mise à pleurer. Elle a l’impression qu’on la prive de
tout. Jean-Claude est complètement prostré. On a vraiment pris un
sacré coup de vieux. Il faut que tu fasses quelque chose, tu as
beaucoup d’influence sur elle.
Tout ce discours sans reprendre sa respiration ! Il prit un ton
docte :
- Ecoute-moi ! Tout change trop vite ! Flora n’a que quatorze
ans officiellement mais elle a l’âge mental d’une fille de seize ans.
Je le vois bien à la chasse. Elle voudrait participer, tirer des coups
de fusil. En un mot : elle s’ennuie. Il faut la considérer comme une
adulte. Je peux la raisonner, lui offrir à Noël un fusil de jeune fille
pour plus la motiver. Je ne sais pas si c’est la bonne solution mais
elle en vaut une autre. Je te propose de me la passer, je lui parlerai
comme un confident.
Bruits de pas dans les escaliers. C’était bon ! Elle était dans sa
chambre. Couinement de porte.
- C’est ton grand-père, il voudrait te parler. Je te laisse.
Elle chuchota.
- Mamie est là ?
- Oui !
- Ne me réponds pas ! Tout va bien. Les copains ont bien joué
le jeu, ils sont super sympas. J’avais peur qu’ils en fassent trop !
Jeremy a vomi sur le trottoir, c’était son premier whisky. Pour le
fusil, ça va aller. Il est si beau que ça ? Je vais courir dans les
escaliers en hurlant « Grand-père m’a promis un super cadeau !
Vous allez être surpris ». Je sauterai au cou de mes parents pour
les embrasser, surtout Jean-Claude, il ne va pas fort. Je te laisse et
à demain. Tu me le montreras dimanche, hein !
Il reposa le combiné, satisfait, et se tourna vers Mado.
- Voilà ! Quand on a de bons arguments. Il est facile de
persuader…
Lifting !
- Mais tu n’as rien dit !
Pan ! Le piège, ce n’était pas prévu, une pirouette vite.
- Certains silences valent mieux qu’un long discours.
Relifting !
A Noël, tout le monde a été gâté. Cyclomoteurs, ordinateurs,
voiture pour Mado et bien sûr le fusil de Flora. Jean-Claude avait
simulé un malaise en s’écroulant sur sa chaise et en épongeant des
gouttes de sueur imaginaires.
- Ouf ! J’ai cru que c’était une tronçonneuse !
Tout le monde a ri. Fier de son succès, il avait imité Poivre
d’Arvor.
- Navrant fait divers dans le Jura, une jeune fille blesse sans
gravité avec une arme qu’on lui a offerte à Noël quatorze
membres de sa famille… Les victimes ont été hospitalisées à…
Finalement, il avait été le seul à entrer à l’hôpital le lendemain.
Trois points de suture ! Il avait fait une démonstration de
démarrage sur la roue arrière avec le cyclo de Guillaume, un
rebord de fenêtre et paf.

D'autres extraits sont téléchargeables sur http://www.jeanpaulbouchet.fr

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Jean-Paul Bouchet http://www.jeanpaulbouchet.fr
Auteur éditeur de romans de chasse


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Message Publié : 19 Nov 2010 13:34 
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Inscription : 25 Fév 2010 19:13
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Localisation : 39
vraiment genial!

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Message Publié : 19 Nov 2010 21:23 
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Inscription : 09 Mars 2009 10:41
Message(s) : 712
Super, j'ai lu tout ça d'un trait, des histoires comme je les aime. Une complicité qui va faire réver pas mal de grands pères. Je n'en dévoilerais pas plus, il faut lire.

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LEBRE TOTJORN


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Message Publié : 22 Nov 2010 12:00 
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Inscription : 06 Mai 2009 07:52
Message(s) : 67
Localisation : Jura
Merci vous êtes sympas. Si vous voulez encore vous amuser j'ai deux autres extraits dans la rubrique après-chasser. Lisez celui du sanglier aprivoisé! C'est une histoire romancée mais tirée de faits réels. A+

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Jean-Paul Bouchet http://www.jeanpaulbouchet.fr
Auteur éditeur de romans de chasse


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Message Publié : 22 Nov 2010 20:43 
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Inscription : 24 Avr 2009 19:52
Message(s) : 146
super sympa :)


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Message Publié : 24 Nov 2010 17:40 
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Inscription : 06 Mai 2009 07:52
Message(s) : 67
Localisation : Jura
PESSE Ludo a écrit :
super sympa :)

Pour l'anecdote, c'est ce passage qui a été le plus critiqué par des lecteurs non avertis. Rassurez-vous ce ne sont pas des chasseurs ! En effet Jean Bosquet que j'ai essayé de présenter sous les traits d'un grand-père sympathique et complice de sa petite fille, Flora, est considéré par certains intellectuels comme un personnage dangereux et manipulateur en encourageant sa petite-fille à tromper ses parents pour pouvoir aller à la chasse ! Où va se nicher la psychologie !

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Jean-Paul Bouchet http://www.jeanpaulbouchet.fr
Auteur éditeur de romans de chasse


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Message Publié : 24 Nov 2010 18:09 
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Inscription : 06 Mai 2009 07:52
Message(s) : 67
Localisation : Jura
PESSE Ludo a écrit :
super sympa :)

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