Cette étude-là, ASPAS, One Voice &Cie ne l'ont pas diffusé et ne sont pas prêt de le faire!!!
https://lesobservateurs.ch/2013/06/05/l ... tT1ma8H6lILoup : la fin du mytheLa naturaliste Lynda Brook vient de sortir un dossier retentissant sur le loup dans lequel elle explique pourquoi le loup constitue un réel danger pour l’homme. Elle démontre à travers l’expérience des Etats-Unis, comment la France est en train de se fourvoyer, risquant ainsi des accidents et peut-être même des vies humaines.Lynda Brook, naturaliste d'origine anglaise, vient de publier un dossier explosif dans lequel elle démontre, chiffres et sources scientifiques à l'appui, que le loup peut attaquer l'homme et que les pouvoirs publics en France sous-estiment le danger pour les populations. Elle rapporte les conclusions de scientifiques américains sur le comportement des loups outre-Atlantique. Et l'expérience américaine vécue avec quelques années d'avance sur notre pays, montre à quel point la France fait fausse route dans ce domaine. Au risque, affirme Linda Brook, de mettre en danger non seulement les éleveurs, mais également les populations péri-urbaines.
On apprend que des loups blessés peuvent se ruer sur les chasseurs, que le loup ou une meute peut apprendre à exploiter les humains comme des proies. Un homme seul et robuste pourra se défendre de l'attaque d'un loup mais il ne survivra pas à l'attaque d'une meute...
Attaques mortelles récentes aux USALynda Brooks fait ainsi état de plusieurs attaques mortelles récentes aux USA perpétrées sur des adultes. Elle rapporte comment le mythe, la légende du loup inoffensif s'est écroulée aux USA. « Le loup inoffensif est une tromperie (...) délibérément entretenu par ceux qui craignaient qu'une information valide concernant les dangers du loup n'entrave les projets de réintroduction et de protection », écrit-elle. Elle évoque une « vaste entreprise de désinformation » qui perdure de nos jours en France.
Son dossier rapporte également des observations et témoignages recueillis in situ, en France, auprès d'hommes et de femmes qui racontent leur rencontre avec les loups. Et cette rencontre fait froid dans le dos... La naturaliste analyse les dangers liés à l'évolution du comportement du loup sur le continent nord-américain, dont le dénominateur commun constant est l'accoutumance, « l'habituation » à l'homme. Conséquence directe : le taux d'agressions qui était très bas a augmenté ces dernières années.
« L'habituation » de l'homme, précurseur aux accidentsAutre remarque qui laisse songeur au regard de la situation en France, elle note que les attaques de loups aux Etats-Unis ne sont pas dues au manque de proies sur place mais liées à des opportunités. Et à partir du moment où le loup s'approche trop près des habitations, des animaux domestiques et de l'homme, ou trop près des élevages et des bergers, il se prédispose à «l'habituation». C'est cette habituation ainsi que la perte de la crainte de l'homme qui en découle, qui deviennent les dénominateurs communs, précurseurs des accidents.
Ces incidents sont, de ce fait, tout à fait transposables en France. Le loup présente des risques potentiels pour l'homme quand il a atteint un seuil d'habituation suffisamment élevé pour ne pas s'enfuir en présence de l'homme (c'est-à-dire, quand il s'éloigne à moins de 400 mètres) ou pour oser venir rôder, pire attaquer, tout près des bergeries ou des maisons. Difficile de ne pas faire le parallèle avec les nombreux témoignages vécus notamment par des éleveurs du sud de la France et qui racontent tous que le loup ne les craint plus.
Un risque pour les milieux périurbainsAutre remarque qui fait écho aux mesures imposées aux éleverus, « plus il y a de dispositifs de protection, plus le loup devient audacieux et intrépide ». Autrement dit, non seulement il s'y adapte mais il se prend au jeu de surmonter les obstacles qui le séparent de sa « récompense » : les troupeaux. Un peu comme un rat de laboratoire à qui l'on impose des épreuves pour décrocher le gros lot...
Lynda Brook conclut logiquement qu'il faut agir immédiatement si on ne veut pas que le loup périurbain, en France, pose autant si ce n'est davantage de problèmes qu'en milieu d'élevage. Autrement, la situation risque de devenir aussi aiguë en milieu périurbain qu'en certains milieux pastoraux.
Les mesures mises en place non seulement sont inefficaces mais elles aboutissent à créer une génération de loups intrépides, qui ne craint plus l'homme. Les loups n'hésitent pas à attaquer, dorénavant, en plein jour, en présence de l'homme et des chiens. La situation extrême en France est à ce titre celle vécue dans le parc du Mercantour.
La population devrait être avertieEn France le loup tue et dévore les brebis mais aussi les chiens, les chevaux, les ânes... Lynda Brooks conclut que la population devrait être avertie, à l'instar de la population nord-américaine, d'un minimum de gestes de sécurité et de prévention qu'elle énumère. « La protection du loup ne peut pas être conçue aux dépens de la sécurité de l'homme et de ses biens », rappelle-t-elle, comme si on l'avait trop vite oublié...
Elle trouve enfin du côté des Etats-Unis un espoir, une solution possible dans la gestion des loups : Grâce à cette gestion, semble-t-il efficace, certaines meutes peuvent même vivre près des troupeaux sans prélever de bétail et peu de meutes font des prédations d'animaux d'élevage. La condition de cette cohabitation est le résultat d'une politique de prélèvement radicale. « La raison se trouve au niveau de la crainte de l'homme et une gestion zéro tolérance en cas de prédation. »
La France a-t-elle perdu la maîtrise de la situation ?En cas de problème, c'est la meute entière qui est tirée. L'enlèvement de la meute «à problèmes» n'empêche pas la survie de l'espèce mais protège l'homme et ses biens. Deux solutions ont fait leurs preuves : les tirs à partir d'avions ou d'hélicoptères et le piégeage organisé par des experts trappeurs.
Reste à savoir, s'inquiète Lynda Brook, si « en France on n'a pas déjà perdu la maîtrise de la situation». Selon elle, la cohabitation est possible avec l'homme, mais pas en présence de l'homme – à condition que le loup demeure furtif. (...) Le loup, ni bon ni méchant, ni démon ni dieu, est un animal sauvage potentiellement dangereux quand les causes et les conditions sont réunies. C'est le cas en France. »
Lynda Brook