Allez, je vous la remet, les nouveaux du forum l'on pas encore lue Histoire, vraie, de Marie-Cecile : Il était une fois j'avais une relation amoureuse avec une chanteuse lyrique de la capitale, Marie-Cécile. Pas pimbêche, avec des origines jurassienne, et qui appréciait aussi la rando' en montagne.
En plein mois de novembre Marie–Cécile propose de me rendre visite et de passer quelque jours avec moi en Drôme provençale. « Pas de problème viens quant tu veut mon amour mais tu sait que je chasse tout les jours »
Et un matin donc, en rentrant du pied, je fonce a la gare de Montélimar récupérer Marie-Cécile pendants que Jean-Michel place les postiers et organise la battue. Retour au cabanon les postiers sont partis et JM m'attend pour aller attaquer. MC quitte ses talons aiguille et sa jolie robe pour enfiler un Jogging et une paire de basket et nous voilà partis avec une bonne vingtaine de chiens.
JM m'explique qu'on va découpler ensemble sur sa brisée, et je comprend sans qu'il me le dise qu' il a remisé « le méchant », un sanglier qui faisait des ravages de chiens dans la région
Mon bel amour se retrouve avec une laisse de 4 chiens et je lui dit
« une fois attaquer, tu me suis pas, reste sur les chemins et si tu te perd (il y avais pas de portable encore) reviens aux voitures on te retrouvera toujours ». La brisée est brûlante les chiens enquillent comme des brutes et il s'agit de pas les lâcher ça va bagarrer ferme au lancer. Avec JM on suit comme on peu, on arrive dans un océan de grande bruyère, on se démerde pour avancer dans ce bordel et... MC ne nous lâche pas d'une semelle «
c'est dangereux, viens pas avec nous ! » mais la fille était fier, elle lâche rien ! Grosse bagarre JM est aux chiens, ça monte, recule devant un postier, me passe devant mais je vois rien, JM qui à anticiper est au chemin, il jette une balle a un boulet de canon qui a 20 chiens au cul... et ça file !
Il fonce a sa voiture (4L Renault), prend les grands devant aux écoutes et moi je part derrière a pied. Plus de Marie-Cécile depuis un moment, ses longue jambes et ses poumons ont quant même une limite. Et puis bingo, a peine un Km après: ferme roulant. L'animal est malin, je prend toute les précaution et je réussit au bout d'un moment a le torcher ! Trois chiens ouvert on s'en est bien sortis ! JM aux écoutes a entendu tirer et crier
Hallali, il me rejoins bientôt et tout les deux on descend le cochon sur un chemin. Puis on accouple les chiens et on remonte tranquille a ma voiture. Et puis... on entend un écho loin dans la combe, JM : «
putain il y a une autre chasse » moi «
pas sur, faut bien écouter » on monte le chemin dans la combe et tout s’éclaircit : La magnifique voix de MC chante Shubert a tue-tête au fond du bois, même les postiers ont crus a une autre chasse ! MC «
Ben oui, j'ai pas pu te suivre et je voulais pas perdre mon temps, j'ai un concert en prépa' et puis il y a un écho superbe ici. Je me suis dit que comme ça au moins tu saurais ou j’étais... »
Le soir a la cabane elle a manger les foie et pris sa petite cuite, et voilà comment on parle encore de « la cantatrice » dans les cabanes de chasse de la Valdaine.
Et pour ce qui est de la suite de l'histoire d'amour, environ un an après notre séparation MC m'a embaucher sur une création qui s’appelait « la nuit du chasseur » et ou je tenait le rôle titre en sa compagnie dans un grand théâtre parisien.