Par quoi commencer ?
Au cœur de la région PACA, un village et des hameaux enracinés dans un environnement exceptionnel, une nature sauvage et éblouissante, des forêts d'essences diverses, chênes liège, châtaigniers, pins, genêts, arbousiers, houx…, des couleurs et des odeurs typiquement méditerranéennes qui s’étendent sur plus de 7500 hectares, des chevreuils et des sangliers, bref, le décor est planté
Plus de 1000km d’asphalte ingérés, sans compter les chemins et sentiers...
Ce week-end, je pars à la Garde-Freinet, mon ami André m’accueille 5 jours afin de faire chasser mes poilus. Arrivée vendredi soir, le chenil est propre et désinfecté pour mes griffons, je les installe, le week-end peut commencer.
Samedi matin, je pars faire les pieds avec Diégo, accompagnée de Cyril qui me guide. Nous parcourons 500 mètres et Diégo se met à hurler, sa fougue l’emporte et la longe se déchire.

A peine le temps de plonger et le pire est évité…Je découplerai sur cette entrée cet après-midi, André me fourni un autre pied au cœur de la battue. Je découple Aube, Diégo et Diva qui rapproche difficilement. Après quelques minutes, un lancé très sonore a lieu. Le sanglier sera manqué mais les chiens récupérés rapidement puisque chez eux, ils sont la priorité et lorsqu’ils sortent de la battue, ils sont coupés…Il est 16h10 et je découple pour la deuxième fois sur mon entrée du matin. Aube et Diégo entament un rapprocher très appliqué. Les récris sont très sporadiques mais vu l’heure, je suis très fier de leur travail.

Aube et Diva s’écartent, tandis que Diégo continu son chemin seul. Les deux filles ne tarderont pas à bourrer, oups, lancer !!!. Diégo continue son travail très appliqué et ce durant 25mn avant de lancé à son tour un beau ragot. On me dit qu’un sanglier a été tué devant les miss et qu’elles sont couplées. Diégo a été rejoint par 3 autres chiens et un ferme a lieu. Ils se font bousculer violemment. Les chiens mettent bas et seul Diégo continu. Il tiendra ce ferme seul durant plus d’une heure, le temps que nous puissions pénétrer dans cette «jungle»…
Deuxième jour, je vous passe les détails. Je découple mes 3 poilus à 16h, quelques récris et les chiens avancent de façon sûre. Après quelques minutes, Diégo est au ferme, rapidement rejoint par les filles. Superbes émotions face à ce buisson, les postés sont ravis…
Troisième jours, repos pour les poilus…
Aujourd’hui, je découple à 9h20. Superbe rapprocher, vif et criant mais bref. 12 mn de bonheur pour nos «écoutes», un ferme très musclé où notre intervention est rapidement nécessaire puisque les chiens sont en danger. Les sangliers démarrent. Ils seront menés d’une très belle façon, et après 50 mn de menée, les filles seront récompensées par un beau tir, quant à Diégo, sa récompense ne tardera pas à tomber…
Le retour en haute-Savoie est difficile. J’ai été bercée par les ronflements des poilus tout au long du parcours.
Comment ne pas succomber à un tel week-end ?!!! Un territoire magnifique, des paysages à vous couper le souffle, des sangliers en nombre, des chevreuils et des renards pour créancer, des gens formidables avec un véritable dialecte (encaper, bourrer, coucher…), une convivialité certaine et une culture du chien courant à faire pâlir. Je pourrai en parler pendant des heures. Je vous rassure, il y a des coups de gueule comme partout ailleurs et tout n’est pas rose mais quand même… Merci à vous tous pour votre accueil chaleureux, une pensée pour Thierry qui a perdu son Sultan sous les coups d’un sanglier

et un grand merci à mon ami André

.