ragot a écrit :
Un royal, est un cerf, qui est au dessus d'un 4eme tete.
Il commence par être dix cors jeunemenet, et ensuite il passe royal. Donc c'est a 10 dix cors et +
LE CERF « ROYAL »: UN ANIMAL QUI N’ EXISTE PAS !
Ce terme, heureusement de moins en moins usité devrait être abandonné, car il est source de confusion. et n’apporte aucune précision sur l’ âge de l’ animal, ainsi désigné.
Jacques du Fouilloux, en 1561, ne l’utilisait pas. Phébus et Ferrières non plus.
Ce terme ne figure pas dans le Dictionnaire de la chasse de Duchartre. Souvenons nous, que dans l’ancien régime, ( Royauté) tous les cerfs, quels qu’ ils soient, étaient royaux, car seul le roi avait le droit de les chasser à courre, sur les 325.000 Hectares des douze capitaineries Royales, qui entouraient Paris.
Remis en avant par Phébus et Ferrières, vers 1380, le cerf devint avec l’aide de la religion catholique, l’emblème de la royauté. Tous les monarques après François 1er, en firent leur symbole de puissance gouvernante.
Le terme de « Cerf Royal » ne signifie rien, en tous cas dans notre pays. Il n’indique pas de manière précise un nombre de cors, pas plus qu’une tranche d’âge ( par exemple daguet ; 3 ème tête; 4 ème tête; ou encore dix cors jeunement ou enfin « Grand vieux cerf »)
A ma connaissance, le qualificatif de « Royal », n’est pas employé par les auteurs modernes, spécialistes du cerf : Guy Bonnet, J-P. Grossin, ou Francis Roucher, car trop imprécis et ne signifiant rien, sauf une volonté de valorisation ostentatoire de jeunes cerfs présentant parfois une double empaumure ; en général des « Dix ou douze, de 3 ème ou 4 ème tête, jeunes animaux tués trop tôt » et stupidement baptisés « Royaux » par des prétendus « Connaisseurs » dont le savoir à propos de cerfs, tiendrait sur un timbre poste !
Le seul endroit où ce terme est parfois utilisé est l’Ecosse. Dans ce pays, un « cerf royal » signifie Un DOUZE A DOUBLE EMPAUMURE. ( Signalé par MM Guy Bonnet et G. Klein. Monographie sur le cerf, Hatier 1990. page 28.) Encore faut-il préciser que les cerfs à double empaumures sont rares dans ce pays, et que seuls quelques rares animaux, compte tenu de la densité de cheptel existant, des conditions climatique très difficiles et de la pauvreté alimentaire, réussissent a acquérir les deux empaumures, si banales chez nous, pour de très jeunes animaux. ( 3 et 4 émes têtes)
On préférera, pour qualifier un cerf, la terminologie du nombre de têtes 2 ème, 3 ème etc, par exemple, qui indique une classe d’ âge. On peut aussi indiquer le nombre de cors, en multipliant par deux le nombre de cors du merrain le plus pourvu.
L’usage veut que l’on ne parle pas d’un « Onze » ou d’un « Treize » mais toujours d’ un « Douze, par défaut » ou encore d’ un « Douze mal semé, » ce qui signifie que l’ animal n’ a que onze andouillers.
Je précise que le terme de « Royal », N’ EST JAMAIS UTILISE par L’ ASSOCIATION FRANCAISE de MENSURATION des TROPHEES, ni pas les formulaires de cotations de l’ ONF, car c’est un terme qui ne signifie rien, sinon le désir inflationiste de faire passer un douze, ou, au pire, un dix de troisième tête pour ce qu’ il ‘est pas à savoir un vieux cerf….En conclusion : Cerf « Royal », à abandonner ! imprécis et C’est de la gonflette !! BF.