Jura. Pluie continue et forte dimanche matin de 6 heures à 13 heures. Une petite bande de sangliers (non identifiables car les pieds sont lavés) a tourné là, ça suit bien. Ils doivent être là. On attaque l'après-midi, la pluie a cessé. Il n'y a plus de voie, les chiens prennent à peine. On prospecte un peu au hasard un moment. Deux chiens lancent et font une belle menée, on ne sait pas ce que c'est, ça ne sort jamais. Les autres chiens retenus ne peuvent pas rallier, on attend que le calme revienne.
On continue à prospecter, Diago se dresse et évente quelque chose, je fais le fourré avec lui. Vide. On met le chien au fourré voisin, je vois l'accoup dans les ronces

. C'est parti, je les vois, le chien a compris. Tous les chiens rallient rapidement, même ceux qui menaient déjà et qui arrivaient. Il s'ensuit une menée d'enfer qui dura jusqu'à la grande nuit. La menée est même revenue dans la battue, Quentin (17 ans) a enfumé la bête noire qui devait être la femelle, c'est bien comme ça. (Il les attendait dans un sens mais c'est arrivé dans l'autre)
La vallée a vibré sous la menée (4 AFPV - 1 vendéen - 1 ariegeois - 1 GGS) comme jamais c'était arrivé. Un grand orchestre. Les postés se sont payé 2 heures de menée comme au cinéma. J'ai récupéré le dernier chien juste avant minuit. Je pense que les chiens ont mieux dormi que moi, je crois que ça a mené toute la nuit. Ce matin je lave tout : les habits, l'auto, le garage, il y a de la terre partout. Les chiens dorment encore. Salut.