On a souvent tendance à parler de nos réussites, mais ça n’est pas pour autant que tout marche toujours comme sur des roulettes.
J’ai de temps en temps eu envie de me tirer des coups de pied au c…
Un exemple voilà 6/7 ans. Un pied en bord de route à une saison où le sanglier était bien rare chez nous. Donc une fois les postés en place je démarre avec les chiens et le pied étant bon je suis largué bien vite, surtout à la montée dans le sale.
Une fois que je débouche j’entends que ça a levé et cours me placer sur un chemin qui serpente le long de la partie la plus étroite du bois, à bon vent à un petit km de la ligne des postes. Et ce que je prévoyais arrive, le sanglier pipe les gars avant de sortir de la battue et finit par retourner dans ma direction, mais sur 300/400m pas vraiment un endroit meilleur que l’autre pour se poster. Je choisis une petite enfilade de courbes et le sanglier saute 30 ou 40m plus bas.
Coup de fusil réflexe, sans pouvoir même rêver doubler, et les chiens arrivent. Mon sanglier a fini sur son élan 50m plus bas.
Jusque là parfait, mais la taille du sanglier ne correspond pas : il fait une quarantaine de kg et moi dans le talus (gelé) j’aurais dit le double.
Donc répétition du scénario, cette fois au moins je ne suis pas largué : le sanglier est couché royalement à 200m de la route. Le direction est quand même la même que la première fois, et après un ferme dans des buissons en bord de ruisseau où malgré qu’il me démarre à 3/4m je ne vois rien. J’ai lâché une balle, mais derrière certainement.
Là répétition exacte du scénario : ça tourne devant les postés, et moi malin comme tout je parie sur le fait qu’il va sauter au même endroit que l’autre.

:lol
GAGNE, quasiment face à moi débouche un gros sanglier. Sûr de mon coup je l’attends au bord du chemin (6 ou 7m quand même) et PAN sous l’oreille !
Mais voilà pas qu’il se relève comme un ressort, et moi comme une andouille je n’ai même pas le réflexe de doubler.
Quelques minutes se passent et PAN à un poste. Mon tél. sonne et Jérôme « Didier, j’ai les chiens, je l’ai tué il est énorme ! » moi « Où elle est ma balle ? ». Réponse : pas de balle

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Pourtant elle y était, de l’autre côté, on l’a retrouvée contre la colonne qu’elle n’est pas arrivée à casser.
Merci à monsieur FIER et ses balles en plastique (j’écoulais un fond de tiroir) comme m’ont charrié les copains.
Au moins j’aurais fait plaisir à Jérôme.
D
PS 121kilos