Le civet avait cuit longtemps sur le vieux fourneau du tonton, on n'avait sélectionné les plus belle carottes du jardin pris de beau oignons bien rond et charnus, de l'ail, des herbes aromatiques, du thym de Provence, du laurier et quelque baies de genièvres cueillis lors de nos quettes précédentes, puis on n'avait sélectionné un grand cru pour faire mariner la viande... Il était là pendu dans la grange on lui enlevait la peau délicatement avec respect comme on respecte un défunt, cette peau on ne l'a pas jetée, non, quelques amis moucheur pourrons confectionner des mouches pour leurrer la truite ,on a découpé la viande en morceaux en racontant de vieilles histoire de chasse épiques.... Encore une dernière dégustation avant de servir, la cuillère de bois me brulait une fois de plus les lèvres pour vérifier l’assaisonnement.... Il y avait du brouillard ce matin, on était en retard comme d'habitude ,le lionel était de mauvaise humeur nous conseillant d'acheter une montre,nous on préfère regarder le soleil pour savoir... , le café était servi guillaume regardait par la fenêtre la brume se dissiper, avec l'arrivée du soleil direction le lieu dit "le tas de fumier" .Les colliers avaient été mis,les cloches résonnaient déjà la meute allait ça et là, décousue ne sachant où aller puis le vieux guerrier Chérand avait aboyé la meute s'était regroupé excitée la journée s'annonçait bonne ,notre ami de la Nièvre et moi même suivons à distance guillaume qui tel un chef d'orchestre dirige ses compagnons dans la quête de notre animal de chasse , le défaut tant redouté est là, c'est qu'il est malin le grand jeannot, il est passé dans le troupeau pour faire oublier son passage ,mais guillaume insiste, johantan et moi même nous nous sommes décalé pour ne pas couvrir la voie,nous parlons de chasse bien sûr, de chiens, des meilleurs qui sont au royaume de Saint Hubert et qui suivent notre périple matinal de là haut, nous entrapercevons un animal furtif qui se dérobe devant nous, les chiens ne se trompe pas, les voilà bientôt sur la voie du coquin mais le soleil a déjà fait son travail, gommant la trace, que de défaut ce matin, mais nous avons à faire à un piqueur d'exception, passionné et connaisseur, têtu comme un haut savoyard, les chiens vont et viennent dans les haies , on n'entant guillaume râler "des blâdes je chasse avec des blâdes" mais non Guillaume ce ne sont pas des blâdes tes caluches, c'est seulement que les lièvre d'ici ils meurent de vieillesse souvient toi..... Plus rien on est planté au milieu des haies, Lionel nous fait descendre dans les pré en contrebas, il est là quelque part nous dit Guillaume quelque coups de voie dans un fond de talus où le soleil n'est pas encore allé, puis plus rien, les chiens travaillent toujours, ils faut leur faire confiance procéder méticuleusement , Guillaume le sent, le lancé n'est plus loin.... Une dernière haie, ça y est les chiens ont lancé le lièvre déboule devant nous, armés de bâtons Jonathan et moi le regardons s'éloigner à toute vitesse la meute n'est pas loin, direction la route du col, vite, nous allons nous positionner pour sécuriser la traversée de nos compagnons , la menée va bon train, monte sur le plateau tourne dans la sapinière Guillaume et Lionel sont déjà là pour couper les chiens il se fait tard le lièvre a gagné.... Les génisses du tonton s'étaient mises à courir de nouveau, le Grand Jeannot , s'était joué des chiens , il était rentré au bercail. Ce civet on n'en n'avait rêvé, son fumet,ses légumes, ses morceaux de viande parfumés au herbes de nos montagne, cette sauce .... le vin ,on l'a versé dans la tupine à vinaigre, à force d'attendre le pauvre il avait aigri , les carottes ont les avaient râpées faute de mieux, l'oignon on l'avait épluché et mangé cru avec les carottes faute de mieux, les herbes je crois qu'on a du les fumer parce que je crois que pour écrire de telles histoires il faut avoir fumé ... Sans rancune mon Jeannot, de toute façon le yo il est au régime et le Guillaume et moi comme dit la pub on n'est pas encore près, alors à l'année prochaine.....
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