Dans une épreuve, les meutes sont classées et des brevets sont accordés certes, suivant des critères objectifs, mais aussi largement subjectifs. L'impartialité n'est que pure fiction.
En effet, comment est-il possible d'attribuer un brevet ou de départager des meutes alors que certaines n'ont même pas levées le gibier ? Force est de constater l'analogie avec un étudiant; si celui-ci rend une copie hors-sujet, son professeur ne pourra pas lui mettre la moyenne. En outre, comment une meute dont l'animal de chasse n'a pas été vu, pourrait-elle prétendre aux premières places ?
Ici, apparaît toute la dimension subjective du jugement: La meute n'ayant pas rempli ses objectifs, celle-ci ne devrait pas prétendre à la tête du classement.
Je concède qu'il faille s'en remettre au conducteur (qui est seul qui plus est) et lui faire une confiance aveugle, mais cet abandon à l'appréciation du conducteur est-il toujours justifié quand les candidats en course ne sont là que dans un but intéressé, pour certains prêts à vendre leur âme au diable ? A l'extrême, en cas de collusion frauduleuse entre juges et concurrents, être privé de la victoire finale par une meute qui n'a pas
déniché l'animal de chasse procure une immense frustration, accentuée lorsque 4 chiens terminent avec un 160... Bien que cela reste un cas isolé, pour l'avoir vécu, j'en suis encore abasourdi et pour éviter les polémiques, je tairai les noms.
Enfin, pour résumer le syllogisme:
- Toutes les meutes sont classées dans un concours.
- Or, certaines n'ont même pas levé le gibier,
- Donc les juges apprécient les meutes sur des critères, dont ils ne disent pas leurs noms!!!!!.