Salut Fabi, les taches noires dont tu parle ne me disent rien,mais par contre, s'il s'agit de taches "brunatres" quelquefois "blanches" de la forme et de la grosseur d'un haricot, il s'agit(peut ètre) de "Stronjylose Pulmonaire" j'ai eut l'occasion de rencontrer cette maladie, les lièvres sont souvent porteurs, ils attrapent ces vers en cosomant de l'herbe qui a été contaminée par les moutons qui sont eux aussi porteurs!!! Le lièvre n'est pas dérangé par ce problème, sauf s'il est vraiment infesté!!! si le foie du lièvre était beau et sein ton lièvre est consommable!! Je te met un lien avec la maladie que j'ai trouvé sur le net!! Amicalement Pierrot
Pour toute utilisation des informations de ce document, merci de le mentionner sous la référence suivante : Réseau SAGIR, 2010, Surveillance sanitaire de la faune sauvage en France. Lettre n° 167. Ed. Office national de la chasse et de la faune sauvage, Paris, 8p. Depuis quelques années et en particulier en 2009, plusieurs départements du Sud de la France ont signalé que les poumons de lièvres tués à la chasse sur certains secteurs avaient un aspect répugnant (Figure 1). Suite à ces déclarations, quelques poumons présentant des nodules ont été transmis aux laboratoires départementaux d’analyses vétérinaires (LDAV) pour être examinés dans le cadre de la surveillance des maladies du lièvre par le réseau SAGIR. Des échantillons ont ensuite été transmis aux différents spécialistes (histologie et parasitologie) pour préciser l’origine parasitaire de ces lésions. Toutes ces investigations ont permis de mettre en évidence une pneumonie vermineuse avec la détection d’une espèce de Nématodes dans le Tarn et de deux espèces différentes dans l’Hérault. Qu’est ce que la strongylose pulmonaire ? La strongylose pulmonaire est une maladie parasitaire non transmissible à l’homme causée par un ver de la famille des Nématodes. Pour réussir son cycle (Figure 2), le ver a besoin d’au moins deux hôtes : un hôte définitif (le lièvre) et un hôte intermédiaire (un mollusque terrestre). Bien souvent, le lièvre ne montre aucun signe de faiblesse mais dans certains cas, l’infestation peut avoir un effet sur la santé de l’animal jusqu’à entraîner sa mort. 4 questions se posent pour les gestionnaires : ? Pourquoi certaines zones sont?elles touchées et d’autres pas ? ? Quelles sont les zones à risque ? ? Y?a?t?il un risque que les zones indemnes soient touchées par cette maladie ? ? Pourquoi la maladie est?elle observée de façon cyclique comme en Ardèche tous les 10 ans ? Les animaux tués à la chasse ne transitent généralement pas par le réseau SAGIR, c’est pourquoi nous disposons de peu d’informations sur la répartition, le comportement et l’importance de cette maladie chez le lièvre d’Europe. Pour répondre aux questions posées, un projet collaboratif (réseau SAGIR, avec les Fédérations départementales des chasseurs, les services départementaux de l’ONCFS et les LDAV du Tarn, de l’Hérault, du Gard, de l’Ardèche et de la Lozère, l’équipe « lièvre » de l’ONCFS, l’unité de parasitologie de l’Université de Reims, le laboratoire d’anatomie pathologique Vet Diagnostics et l’Anses) a été entrepris en 2010. Il se décompose en deux volets. Le premier volet consiste en la détermination des espèces de strongles présentes dans les différents sites d’études et leur circulation. Deux étudiants vétérinaires, Olivier Hennebil et Clément Dusart ont collecté, pendant le mois de juillet 2010, différents spécimens de mollusques pour identifier l’(es) hôtes intermédiaires. Le deuxième volet de ce programme de surveillance se déroulera pendant la saison de chasse 2010 et a pour objectifs d’une part de mieux décrire la maladie dans les départements du sud qui ont déclaré le problème, et d’autre part de mieux comprendre comment le lièvre s’infeste. Les résultats de ce programme nous permettront de comprendre les différences qui existent entre les départements, en dégageant des facteurs environnementaux.
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