La revue "Cynophilie française" n°151 a publié un article sur la prolificité et l'utilisation des reproducteurs au sein des races canines. J'ai repris quelques chiffres concernant le sixième groupe.
Définition : La prolificité est définie comme le nombre moyen de jeunes nés (vivants ou morts) par portée.
La taille du chien est un facteur prépondérant dans le nombre moyen de chiots produits par portée, et de manière évidente (tendance non universelle), les chiens les plus grands sont plus prolifiques que les plus petits. On estime que la taille des femelles permet d'expliquer 57% de la variation de taille de portée entre les races étudiées. La génétique et la pratique d'élevage sont d'autres éléments qui rentrent en ligne de compte autant que la morphologie et la physiologie au sein des groupes.
Certaines pratiques d'élevages spécifiques de certains groupes ont un effet sur la prolificité. Le taux d'inscription (entre la déclaration de naissance et l'inscription des chiots) est particulièrement bas au sein des chiens courants.
Quelques chiffres du 6ème groupe sur les 10 que comptent la cynophilie française. Les chiffres concernent les 211 races ayant produit plus de 20 portées entre 2005 et 2008 :
Groupe 6Nbre de races
32/211Nbre de portées (2005-2008)
327/724 Nbre de portées par lice
1.3/1.7Nbre de portées par étalon
2.0/2.9Nbre de portées par éleveur
2.5/3.6Taille moyenne des femelles (CM)
50.8/48.8 Taille moyenne des portées
6.0/5.3Taux d’inscription
0.86/0.93Les pratiques d'élevage ne sont pas homogènes au sein d'un même groupe comme l'illustrent ces quelques chiffres du 6ème groupe.
Le beagle est en tête de course avec 2471 portées déclarées entre 2005 et 2008, la 6ème place revient au griffon Nivernais avec 465

, la 10 ème au Bruno du Jura avec 363, la 20ème au chien courant Slovaque avec 132, , la 30ème au Harrier avec 26 et la dernière pour les chiens d'artois avec 21.