chacun donne la croquette qu'il veut il faut juste savoir ce que l'on veut faire de ses chiens, un conseil n'est pas une obligation. voici un petit exercice après moi je dit sa je dit rien Comment interpréter l’analyse moyenne ?
Le taux de protéines brutes : Animales ou végétales, elles n’ont pas la même valeur nutritionnelle.
Les protéines sont des constituants essentiels de la structure des os, des muscles et des organes. Elles interviennent également dans de nombreuses fonctions métaboliques (enzymes, hormones). Mais selon leurs sources, elles n’ont pas la même valeur nutritionnelle, les protéines végétales étant moins riches en acides aminés que celles d’origine animale. Ici, le produit le plus cher (A) affiche un taux de protéines nettement supérieur à ses concurrents, mais il ne fait pas plus qu’eux la distinction entre les protéines végétales et animales.
Les matières grasses : Un maximum toléré de 19%
Les lipides sont utiles au métabolisme de base : ils stockent l’énergie, aident le corps à se réchauffer par la formation de graisse, favorisent l’influx nerveux. Mais attention, il faut éviter d’en donner plus que de raison car trop de réserves entraînent la prise de poids. A contrario, il ne faut pas non plus que le taux soit trop bas car comme le soulignait le centre d’essais de 60 Millions de consommateurs en septembre 2006 (n° 408) : si l’aliment complet n’est pas assez gras, il risque de ne pas apporter suffisamment d’acides gras essentiels. Ici, avec seulement 10% de matière grasse, le produit meilleur marché (C) est un peu loin du maximum possible de 19%.
Les cendres brutes : Pour un bon fonctionnement des reins, jamais plus de 5%.
Cette terminologie regroupe tous les minéraux (calcium, phosphore, potassium, magnésium, oligo-éléments…) subsistant après combustion de la matière organique. Le taux de cendres ne doit pas être trop important, au risque de surcharger les reins. Normalement, 5% suffisent pour satisfaire les besoins en minéraux du chien. Ici, seul le produit haut de gamme (A) ne dépasse pas cette limite.
Les minéraux : Ils doivent respecter l’équilibre phosphore calcium.
Le produit A détaille également le taux détaillé de minéraux entrant dans la composition du produit : calcium (0,78%), phosphore (0,56%) sodium (0,18%), potassium (0,60%). Cela permet de vérifier notamment que le taux de calcium est proche des recommandations, c’est-à-dire qu’il est entre 1,3 et 1,5 fois supérieur à celui du phosphore. « Sauf besoins spécifiques, cet équilibre phosphocalcique doit être respecté, sous peine de donner lieu à une déminéralisation voire des troubles du squelette », explique Philippe Lassalas. Ici, pas plus que les deux autres produits, le plus cher n’offre de garanties analytiques en oligo-éléments (fer, cuivre, zinc), ce qui est regrettable.
L’humidité : Plus volumineux mais moins nourrissant.
On touche là à la grande différence entre tous ces produits. Ici avec 20% d’humidité, les deux produits les moins chers (B et C) contiennent plus de deux fois plus d’eau que l’article haut de gamme (A). Grâce à cet artifice, ils sont plus volumineux mais il faudra les servir en plus grande quantité (15%) pour satisfaire les mêmes besoins.
La cellulose brute : Elle favorise le transit.
Seuls les herbivores étant capable de digérer cette fibre végétale, il n’en faut pas en trop grande quantité. En petite dose (inférieure à 5%), elle peut servir à favoriser le transit. Ici les taux sont donc corrects partout. Sachez que selon le Dr. Philippe Lassalas on peut trouver jusqu’à 30% de cellulose dans certains produits, car cela crée du volume pour pas cher !
Comment interpréter la liste des ingrédients ? Les fabricants ont pour obligation soit de décrire la liste totale des ingrédients par ordre décroissant de poids dans la formule, soit d’utiliser des catégories d’ingrédients. Pour être sûr de ce que l’on achète, il vaut donc mieux choisir des aliments dont la liste des ingrédients offre le plus de précisions.
Céréales et sous-produit végétal. Nos trois produits indiquent des céréales en premier sur leur liste. Conclusion : ils en sont majoritairement composés. Le plus cher (A) à l’avantage de préciser qu’il s’agit de maïs, les autres restant flous.
Viandes : En matière de viandes, l’article le plus onéreux (A) utilise du poulet et de la dinde. En revanche le taux n’est pas garanti. Le moins cher (C) affiche quant à lui un minimum de 14% de viandes, mais n’offre aucune garantie sur l’espèce animale de provenance. Le moyen de gamme (B) n’assure pour sa part que 4% de viandes mais on sait qu’il s’agit de viandes fraîches de volaille (à opposer aux protéines : utilisées fraîches, congelées ou déshydratées).
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